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Point lecture hebdomadaire 2023 #24

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du 12 au 18 juin 2023:

Des lectures jeunesse:

  • (Documentaire jeunesse) Les secrets de la nature tout près de chez toi de Laura Brand et Freya Hartas

Nous avons lu Les secrets de la nature tout près de chez toi de Laura Brand et Freya Hartas (éd. Larousse Jeunesse, 2022, 46 pages), un documentaire jeunesse magnifiquement illustré, à partir de 5/6 ans et qui invite le lecteur à prendre le temps de vivre l’instant présent afin d’observer la nature qui nous entoure, que ce soit la faune comme une rate des moissons, des lucioles ou des fourmis ou la flore comme des fleurs s’ouvrant la nuit, des pissenlits ou des magnolias… Un très bon moment de lecture!

  • (Album jeunesse) Maison d’Isabelle Simler

Nous avons lu Maison d’Isabelle Simler (éd. Éditions courtes et longues, 2022, 64 pages), un album jeunesse à partir de 5/6 ans. Nous découvrons les habitats de 27 animaux comme par exemple la villa en cailloux du poulpe commun, la cachette en écumes des anoures arboricoles, l’hôtel en papier mâché des guêpes communes ou bien encore la cahute en cactus de la chevêchette des saguaros… Les magnifiques illustrations accompagnent un texte poétique. Un bon moment de lecture sans la rigueur scientifique du documentaire!

  • (Album jeunesse) Toujours potes de Smriti Halls et Steve Small

Nous avons lu Toujours potes de Smriti Halls et Steve Small (éd. Sarbacane, 2023), un album jeunesse à partir de 3/4 ans. Nous retrouvons avec plaisir les deux amis, Écureuil et Ours que nous avions découverts dans Super potes. Écureuil a décidé d’organiser une grande fête pour tous ses amis. Mais Ours a des doutes et ne se sent pas à l’aise d’y assister. Cette fête sera-t-elle aussi super que l’avait imaginée Écureuil? Ou Écureuil sera-t-il pris d’inquiétude comme son super pote Ours? Encore un bon moment de lecture qui fait la part belle à l’amitié et au vivre ensemble! 

  • (Roman premières lectures) Les exploits de Paddington de Michael Bond

Nous avons également lu Les exploits de Paddington de Michael Bond (éd. Hachette Jeunesse, coll. Ma première bibliothèque rose, 2001, 87 pages), un roman jeunesse premières lectures à partir de 6 ans et qui comprend deux histoires de Paddington, une lorsque l’ourson de la famille Brown se lance dans la photographie et une autre lorsqu’il entreprend de décorer sa nouvelle chambre. Malgré sa bonne volonté, Paddington enchaîne les maladresses. Une chouette lecture pour les lecteurs débutants!

  • (Album jeunesse) Le temps des cerises d’Agnès de Lestrade et Valeria Docampo

Nous avons également lu Le temps des cerises d’Agnès de Lestrade et Valeria Docampo (éd. Alice Jeunesse, 2022), un album jeunesse à partir de 5/6 ans. Après le passage d’un cyclone, le pays de Nine, une petite fille joyeuse vivant chez ses parents et grands-parents avec son chat Bastien, a perdu toute ses couleurs. Du jour au lendemain, tout est devenu gris. Et si les couleurs réinvestissaient le monde comme autrefois? Le duo autrice/illustratrice que j’apprécie toujours autant aborde une nouvelle fois les thèmes de la tristesse, de la résilience et de l’espoir à travers la relation intergénérationnelle entre une petite fille et sa grand-mère après une catastrophe naturelle. Encore un très bon moment de lecture avec cet album jeunesse magnifiquement illustré!

Des lectures adulte:

Parmi les romans adultes que j’ai lus cette semaine, je ne parlerai dans ce billet que de certains.

  • (Romantasy) Reine de l’Ombre, Cour d’avarice et d’or: Mariées de la brume et des faës d’Eliza Raine (T2)

J’ai lu, en e-book, le tome 2 de Reine de l’Ombre, Cour d’avarice et d’or: Mariées de la brume et des faës d’Eliza Raine (éd. Autoédition, 2023, 374 pages), une romantasy se déroulant dans les 5 royaumes Faës et reprenant là où s’était arrêté le tome précédent. Après s’être mutuellement sauvés, Reyna et Mazrith poursuivent leur improbable collaboration, tout en tentant d’échapper aux manigances de la Reine et aux intrigues royales. J’ai apprécié en apprendre plus sur Mazrith, prince faë maudit de la Cour d’Ombre surtout que quelques (trop) rares chapitres sont de son point de vue. Un tome qui se lit vite, un peu plus intéressant que le premier même si toujours assez convenu et sans réel souffle épique, dont tant l’intrigue principale que la faible romance avancent peu et qui laisse encore une fois de nombreuses questions en suspens! Je ne suis pas sûre de continuer à lire les tomes suivants.

  • (Romantasy) Le combat des oubliés, La guilde de M.G. Le Floch (T1)

J’ai lu, en e-book, le tome 1 du Combat des oubliés, La guilde de M.G. Le Floch (éd. Autoédition, 2022, 449 pages), une romantasy se déroulant au royaume d’Ainran. Lorsque sa dernière mission tourne mal, Dunslan, une Empoisonneuse de la guilde des Assassins doit se charger de la protection du prince héritier, celui-là même qu’elle aurait dû tuer tout en se gardant bien de révéler sa véritable nature, la cour d’Ainran étant hostile à toute magie. Il y est ainsi question de secrets autour de la magie, d’intrigues royales et de trahisons. Un moment de lecture agréable malgré parfois les facilités scénaristiques! Je lirai la suite.

  • (Romance historique) Les Chroniques des Clavering, Philippa prend parti de Jennie Goutet (T2)

J’ai lu, en e-book, le tome 2 des Chroniques des Clavering, Philippa prend parti de Jennie Goutet (éd. Autoédition, 2023, 338 pages), une romance historique se déroulant pendant une saison londonienne et qui s’intéresse à l’une des sœurs de Lord Phineas Hayworth, Philippa. Jack Blythefield, personnalité politique montante des whigs à la Chambre des Communes a décidé de se marier et entend bien trouver une épouse docile, ce que ne serait en aucun cas l’amie de sa sœur, Philippa. Un moment de lecture plaisante, bien que convenue, sous un fond intéressant de stratégies politiques!

  • (Romance historique) Les Audacieuses, Un hiver à Wildsyde d’Emma V. Leech (T7)

J’ai lu, en e-book, le tome 7 sur 12 des Audacieuses, Un hiver à Widsyde d’Emma V. Leech (éd. Autoédition, 2023,  339 pages), une romance historique se déroulant en Angleterre et surtout dans ce tome en Écosse. Pour relever son défi, Ruth Stone s’étonne elle-même en demandant en mariage l’héritier d’un comté écossais sans le sou et cousin de Bonnie, Gordon Anderson. A peine fiancés, les voilà partis pour le château de Wildsyde, en Écosse. La jeune femme pourra-t-elle être heureuse malgré ce mariage de convenance? J’ai pris plaisir à retrouver cette bande d’amies et découvrir la romance de Ruth qui a dû puiser dans son fort tempérament et sa ténacité pour faire succomber Gordon. Il y est question d’apparences trompeuses et d’estime de soi. Un bon moment de lecture! Le prochain tome, Une expérience osée (T8) qui paraîtra en août 2023 sera consacré à la romance entre la cousine de Prue, Minerva Butler et Inigo de Beauvoir.

Point lecture hebdomadaire #51

En ce (presque) début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures) et ma lecture en cours.

Nos lectures du  18 au 24 juillet 2022:

Des lectures jeunesse:

Encore beaucoup de relectures cette semaine car nous ne sommes pas allés à la médiathèque depuis la fin juin. Mais nous n’avons pas encore tout lu de nos derniers emprunts, notamment des histoires sur les insectes et en particulier les fourmis puisque nous attendions d’avoir chez nous une fourmilière pour mieux les observer (ce sont des messor barbarus).

  • (Album jeunesse) Suivons une fourmi de Tsutomu Kikuchi

Nous lisons et relisons Suivons une fourmi de Tsutomu Kikuchi (éd. L’école des loisirs, 1993), un album jeunesse à partir de 2/3 ans aux magnifiques illustrations de fourmis très réalistes. L’histoire est simple: comme le titre l’indique, nous suivons une fourmi qui s’empare d’un petit bout de biscuit pour le ramener jusqu’à son nid. Un très bon moment de lecture!

  • (Documentaire jeunesse) Les fourmis de Stéphanie Ledu et Anne Rouquette

Puis nous lisons et relisons Les fourmis de Stéphanie Ledu et Anne Rouquette (éd. Milan Jeunesse, coll. Mes p’tits docs, 2018), un documentaire jeunesse pour les 3/6 ans. Nous en apprenons un peu plus sur les fourmis rousses des bois: leur mode de vie dans la fourmilière, l’organisation dans leur nid, leur mode d’alimentation, les dangers qui les guettent, etc. Il y a également quelques pages sur d’autres espèces de fourmis. Un chouette documentaire accessible aux plus jeunes et qui peut donner le goût à la myrmécologie!

  • (Album jeunesse) Les idées sont de drôles de bestioles d’Isabelle Simler

Nous lisons Les idées sont de drôles de bestioles d’Isabelle Simler (éd. Éditions courtes et longues, 2021), un album jeunesse à partir de 6 ans et à la couverture intrigante puisque ne présentant aucune information (ni titre/nom de l’auteur ni résumé de quatrième de couverture…). Dans cet album jeunesse surprenant, Isabelle Simler explique ce qu’est une idée. Pour y répondre, elle crée des analogies entre nos pensées et des animaux familiers qui se dessinent et disparaissent aussi vite qu’une idée. Un bon moment de lecture originale, abstraite, poétique et philosophique avec un graphisme si reconnaissable!

  • (Roman jeunesse) Moi, Charybde, piégée avec Scylla de Sylvie Baussier et Tristan Gian (T6)

J’ai lu Moi, Charybde, piégée avec Scylla de Sylvie Baussier (éd. Scrineo, coll. Mythologie, 2022, 111 pages), un court roman jeunesse à partir de 10 ans avec dans les premières pages de jolies illustrations en noir et blanc de Tristan Gian et qui se place du point de vue des monstres de la mythologie grecque et non des héros. Après avoir assouvi sa faim en mangeant un bœuf volé à Héraclès, Charybde, la fille de Gaïa et de Poséidon, a été lourdement punie par Zeus qui l’a transformée pour l’éternité en tourbillon en pleine mer, la condamnant à avaler pour l’éternité, trois fois par jour, tout ce qui passe à sa portée. Le temps qui passe devient pesant pour elle, se remémorant sans cesse l’acte l’ayant conduit à cet état, la rendant triste et dépressive, malgré la présence de Scylla, une nymphe dont le bas du corps a été transformée en 6 chiens attachés à sa taille par la magicienne Circé, jalouse d’elle ou plus précisément de l’amour non réciproque que lui porte le dieu marin Glaucos.

Cette punition était-elle vraiment légitime et n’était pas cruelle pour mettre fin à la trop grande gourmandise de Charybde? Tout comme pour Scylla, victime de la jalousie de Circé, il y est question de justice/injustice, de destinée sous le jonc des dieux et des déesses. Leur destin est mis en opposition avec celui plus favorable réservé à Ulysse, Jason ou Énée qui n’apparaissent dans ce récit que comme personnages secondaires… Il y a la fin un petit dossier documentaire sur le mythe de Charybde et Scylla ainsi qu’un cahier de jeux sur la compréhension de l’histoire. Un bon moment de lecture instructif, à la portée des jeunes lecteurs avec ce tome 6 que j’ai bien plus apprécié que la série de romans jeunesse L’enfance des Dieux.

Des lectures adulte:

Parmi les romans adultes que j’ai lus cette semaine, je ne parlerai dans ce billet que de certains.

  • (Roman fantasy historique) Une plume et des crocs, La nuit des loups de Delphine Montariol (T1)

J’ai lu, en e-book, le tome 1 de la trilogie Une plume et des crocs, La nuit des loups de Delphine Montariol (éd. Belle Époque, 2022, 349 pages), un roman de fantasy historique. A Paris, en mai 1889, Aurore Martin tente de devenir journaliste. A la recherche d’un fait-divers qui pourrait lui permettre de l’être, elle est amenée à enquêter sur une série de meurtres sanglants et fait la rencontre des membres de la brigade lupine, en particulier l’inspecteur principal Gabriel Lysenko. Dans un Paris de la Belle Époque, les goules menacent, osant même sortir le jour.L’autrice développe ainsi tout un univers fantastique rempli de nombreuses créatures surnaturelles avec magie blanche ou magie noire (loup-garou, élémentaire, sorcière, vampire, goule…). Une lecture agréable bien que prévisible et même si des facilités scénaristiques, la jeune femme en pleine quête initiatique faisant à chaque fois des rencontres opportunes à point nommé comme sa rencontre avec le vampire peintre et une romance convenue sorcière/loup-garou un peu trop vite concrétisée à mon goût alors qu’il y a encore deux tomes à paraître! 

  • (Romance historique) L’institutrice d’Emerson Pass de Tess Thompson (T1)

J’ai lu en e-book le tome 1 d’Emerson Pass, L’institutrice de Tess Thompson (éd. Autoédition, 2022, 372 pages), une romance historique se déroulant dans les montagnes du Colorado, aux États-Unis à l’automne 1910.  Quinn Cooper, une jeune femme pauvre âgée de 22 ans vivant avec sa mère et sa jeune sœur de 16 ans quitte seule Boston pour devenir institutrice de l’école qui vient d’ouvrir à Emerson Pass, une ancienne ville minière remise en état après un incendie par Lord Alexander Barnes, de 15 ans son aîné, riche veuf généreux et tolérant venu d’Angleterre et père de 5 enfants. Et si la jeune femme devenait plus qu’une gouvernante mais une épouse et une mère malgré les différences sociales et d’âge? Il y est question de seconde chance, de tolérance, de droit à l’éducation pour tous (enfants et adultes), quelle que soit son origine sociale et ethnique, de résilience pour la famille Barnes marquée par le décès survenu 3 ans auparavant de l’épouse d’Alexander qui souffrait d’une maladie mentale… Une lecture douce, fleur bleue et prévisible avec beaucoup de bons sentiments et où tout finit bien dans cette petite communauté multiculturelle et soudée! Il existe 4 autres tomes sur les enfants Barnes que je vais lire dans les jours à venir.

  • (Roman policier) Les enfants sont rois de Delphine de Vigan

Ce week-end, j’ai lu Les enfants sont roi de Delphine de Vigan (éd. Gallimard, 2021, 348 pages), un roman policier se déroulant dans l’univers des réseaux sociaux et en particulier des très jeunes enfants influenceurs. Le 10 novembre 2019, Kimmy Diore, âgée de 6 ans, a disparu alors qu’elle jouait avec son frère aîné, Sammy, âgé de 8 ans et d’autres enfants de la résidence. Très vite, les enquêteurs en charge de l’enlèvement comme Clara Roussel, une « procédurière », s’intéresse aux activités de la famille, la mère des deux enfants, Mélanie Claux mettant en scène les deux jeunes enfants sur une chaîne YouTube et son compte Instagram. L’enlèvement est-il en lien avec cette surmédiatisation de leur vie privée? Kimmy était-elle si heureuse, comme le soutient la mère, d’être ainsi mise à nu sur les réseaux sociaux? 

J’avais vu passé de nombreux avis très élogieux de ce roman et pourtant, je l’ai trouvé sans plus, malgré le propos que je peux partager (la nécessité de la protection de la vie privée des enfants, les dérives de la surmédiatisation de leur vie, le problème de consentement, de choix, de libre-arbitre et de soumission au diktat de leurs parents qui à travers eux peuvent combler un vide affectif, un besoin de reconnaissance et d’être aimé, de droit à l’oubli ou bien encore la question d’une vie avec ou sans réseaux sociaux…). Cela rappelle déjà les critiques à l’égard des enfants comédiens, musiciens ou mannequins (les concours de Mini Miss, les castings…) avec le destin parfois tragiques des anciens enfants stars et leur mal-être affectif/social (troubles psychologiques, dépendance affective, à l’alcool, aux drogues ou bien encore inadaptation sociale…).

Le style d’écriture de Delphine de Vigan est très plat, sans envolée romanesque et bien trop sommaire et descriptif, plus proche de l’article de presse ou d’un mémoire de sociologie d’un étudiant en licence… Les personnages sont sans réelle nuance et peu approfondis, même lorsque le roman se projette dans le futur, dans les années 2030 lorsque Sammy et Kimmy sont devenus adultes et doivent vivre avec leur célébrité et les choix parentaux, en particulier de leur mère. Je ressors de ma lecture très mitigée, l’autrice n’ayant pas réussi, à mon sens, à choisir entre l’essai et la fiction.

Ma lecture en cours:

(Cosy Mystery) Cadavres à l’écossaise de Marilou Rouge

Dimanche soir, j’ai commencé à lire jusqu’au chapitre 14 un cosy mystery se déroulant dans la campagne écossaise, Cadavres à l’écossaise de Marilou Rouge (éd. City Éditions, 2022, 303 pages). Desdemona « Mona » Morgan, designer d’intérieur londonienne âgée de 26 ans obtient grâce à sa meilleure amie, Lady Liv un travail pour rénover un vieux château du domaine de Belfort appartenant depuis un an à Lord Iago Saint-Clair, un passionné de vieilles motos de collection et qui va avoir 30 ans. Mais au cours des travaux de rénovation, Mona découvre le cadavre d’une femme qui remonterait à environ 30 ans et est bien décidée à découvrir le coupable, des mystères et secrets de famille entourant le passé de ce château (que ce soit du côté des anciens propriétaires ou des domestiques actuels…).

L’histoire est pour le moment plaisante et se lit très rapidement même si les personnages sont assez caricaturaux et auraient très bien pu se fondre dans un décor historique comme celui par exemple de Son espionne royale (l’humour reposant sur leur antagonisme) avec Mona la blonde, une citadine pauvre marmonnant tout le temps et n’appréciant guère la campagne, Liv la brune, sa meilleure amie oisive et bavarde, Iago, beau brun ténébreux qui donne une seconde chance à ceux qu’il emploie… ou même un peu trop invraisemblables comme les parents de Mona qui dirigent une compagnie itinérante de théâtre tout en étant des voleurs.

Au fil des pages avec Heure bleue

En juin dernier, nous avons lu Heure bleue d’Isabelle Simler (éd. courtes et longues, 2015), un album jeunesse à partir de 3/4 ans. A l’heure du crépuscule, lorsque le jour laisse place à la nuit, la faune et la flore, à travers le monde, se donnent rendez-vous pour cette heure délicate: un geai bleu, des grenouille azurées, des singes gris-bleu…

Les grandes et douces illustrations toutes en nuance bleutée apportent une ambiance onirique et apaisante à cette histoire qui pourra aider les plus jeunes à s’endormir. Les illustrations offrent différents points de vue: de grands paysages bleutés ou se focalisent sur certains animaux. Un très bon moment de lecture avec de jolies pages de garde (un nuancier de bleus et une carte du monde avec les animaux mentionnés)!

Challenge Petit Bac d’Enna #11 Catégorie Couleur: « Bleue »

Participation #54 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice française

Au fil des pages avec Des vagues

Lors de notre pique-nique sur la plage de Saint-Jean-Cap-Ferrat d’hier soir, nous avons relu Des vagues d’Isabelle Simler (éd. courtes et longues, 2014), un album jeunesse grand format à partir de 2/3 ans. Un jeune enfant plonge dans les vagues au plus près des animaux marins, que ce soit un poisson-lune, un crabe ou un requin-marteau.

Le texte est court, doux et poétique et invite à la rêverie aquatique. Nous nous laissons subjuguer et bercer par les vagues, chacune offrant une belle rencontre. Les grandes illustrations colorées et très réalistes sont magnifiques et contrastent avec les différentes parties blanches de l’enfant et le bleu de la mer/de l’océan.

Nous retrouvons dans les pages de garde tous les animaux mentionnés sous forme encyclopédique, avec leur nom latin et que nous avons croisé dans le voyage onirique de l’enfant. Outre la découverte de nombreux animaux marins, c’est aussi une façon poétique d’aborder le champ lexical du toucher et des parties du corps humain. Coup de cœur pour cet album jeunesse, ode à la beauté de la faune aquatique et aux rêves que nous ne cessons pas de relire ou feuilleter ces dernières semaines!

Pour un autre avis sur cet album jeunesse: Bidib.

challenge 2021 lire au féminin

Participation #49 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice française

Nos lectures « Jack et le Haricot magique »

Pour la journée du 9 juin 2021 du Mois Anglais, « Littérature jeunesse/Album jeunesse », j’ai choisi de rédiger un billet thématique autour de nos lectures de Jack et le Haricot magique, ce conte populaire étant d’origine anglaise. On retrouve différentes versions écrites de ce conte dans lequel Jack, un jeune garçon pauvre et vivant avec sa mère échange la vache qu’il devait vendre au marché contre des haricots magiques qui lui permettent d’accéder au royaume d’un riche géant dont il vole les biens et qui finit tuer. Parmi les plus connues, on peut noter celle de Benjamin Tabart en 1807 qui est une version moralisée avec la présence d’une fée (le géant ayant dérobé les biens du père de Jack) ou encore celle de Joseph Jacobs, en 1890 sans la morale.

  • Jacques et le haricot magique de Richard Walker et Niamh Sharkey

Mon mini lutin a lu et étudié à l’école Jacques et le haricot magique de Richard Walker et Niamh Sharkey (éd. Flammarion Jeunesse, coll. Père Castor, 2000), un album jeunesse à partir de 4 ans.

Alors que sa mère avait envoyé Jacques vendre leur vache Daisy pour éviter de mourir de faim, le jeune garçon l’échange contre des haricots magiques. Pendant la nuit, les haricots poussent tellement que le lendemain matin, Jacques grimpe dessus jusqu’au royaume des nuages où vit un ogre et sa femme. La richesse sera-t-elle au rendez-vous?

Nous retrouvons les différentes péripéties du conte traditionnel, Jacques arrivant à faire fortune aux dépens d’un riche ogre.  Dans cette version, le conte est raconté par un vieil homme qui aurait rencontré Jacques et sa mère, ce qui tend à rendre, si l’on peut dire, crédibles les incroyables aventures du petit garçon pour surmonter avec sa mère la famine. Le narrateur ponctue son récit de jugement de valeur sur Jacques et sa mère, leur pauvreté étant due à leur fainéantise. Pourtant, Jacques se révèle courageux et audacieux en acceptant un surprenant échange puis en allant à trois reprises dans le château de l’ogre, amadouant par deux fois sa femme. Les illustrations complètent le texte dans sa dimension magique et onirique.

Pour prolonger la lecture pendant la semaine de l’école à la maison en avril 2021, mon mini lutin avait également dû planter des graines pour une « expérience scientifique ». Trois graines ont d’ailleurs germé et formé des petits plants qui ont rejoint notre jardinière. Et pour des idées d’exploitation pédagogique en maternelle sur le blog de Chez Lulu. Cette histoire lui a tellement plu qu’elle a été pendant plusieurs semaines lue en journée ou comme histoire du soir (dans ce cas, plus souvent la version que je présente ensuite).

  • Jack et le haricot magique d’Agnès Cathala et Marion Girerd

Nous lisons également Jack et le haricot magique d’Agnès Cathala et Marion Girerd (éd. Milan Jeunesse, coll. Mes p’tits contes, 2014, rééd. 2020), un album jeunesse petit format cartonné pour les 3/6 ans. L’histoire se rapproche beaucoup de la première avec les trois vols de Jack (sac d’or, poule d’or et harpe magique), sans le jugement de valeur d’un narrateur et en reprenant la trame narrative traditionnelle d’un conte « il était une fois… ». 

Les illustrations sont rondes et colorées, plus lumineuses et dans un décor british. Le petit garçon apparaît plus espiègle et dégourdi face à un ogre plus terrifiant. Une bien jolie version illustrée pour les jeunes lecteurs!

  • Mickey et le haricot magique de Disney

J’emprunte enfin à la médiathèque un version revisitée avec Mickey et ses amis que nous lisons début mai après les précédents albums jeunesse: Mickey et le haricot magique de Disney (éd. Hachette, 2001), un album jeunesse à partir de 3 ans, d’après le court métrage d’animation éponyme de Walt Disney de 1947.

Une harpe chantante rend prospère et pleine de joie la vallée enchantée où habitent trois fermiers, Mickey, Donald et Dingo. Mais un jour, la harpe est volée. La vallée sombre dans la désolation et la famine. Affamés, les trois fermiers décident de vendre leur vache. Mickey est chargé de la vente mais au lieu de ramener de la nourriture, il revient avec des haricots magiques, ce qui provoque la colère de Donald. Les trois fermiers vont se coucher le ventre vide. A leur réveil, les haricots ont poussé. Après avoir grimpé tout en haut des tiges, les trois amis découvrent le château de Willy le géant où règne l’opulence, le trio ne pouvant s’empêcher de manger la nourriture présente. Mais cet ogre ne serait-il pas l’auteur du vol?

Revisitant le conte de Jack et le haricot magique, l’histoire n’en retient que quelques éléments, Mickey incarnant Jacques, Willy le géant étant un ogre cupide à l’origine du déclin de la vallée enchantée et l’affrontement qui s’ensuit entre les trois fermiers et le géant. Les illustrations reprennent celle du court métrage.

  • Dans les poches d’Alice, Pinocchio, Cendrillon et les autres… d’Isabelle Simler

Pour finir, nous devinons les poches de Jack dans Dans les poches d’Alice, Pinocchio, Cendrillon et les autres… d’Isabelle Simler (éd. courtes et longues, 2015), un album jeunesse dans lequel l’autrice s’est amusée à imaginer ce que pouvait contenir les poches des personnages principaux des contes populaires traditionnels.

Participation #7 au Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Album jeunesse

Participation #24 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Album jeunesse

Participation #46 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #Conte traditionnel

Participation #19 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie #Conte populaire anglais

challenge 2021 lire au féminin

Participation #41 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice/illustratrice française

Challenge Petit Bac d’Enna #9 et 10 Catégorie Aliment/Boisson: « Haricot »

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