Pour appréhender un peu plus le corps humain, nous lisons Le corps, mon imagier animé d’Ella Bailey (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Mes premières découvertes, 2018). Cet imagier avec de nombreux rabats à chaque double page permet aux tout-petits de découvrir autrement les différentes parties de leur corps et d’enrichir par la même occasion leur vocabulaire sur ce thème: la tête, les bras et les jambes par exemple mais aussi les émotions, les sens, la motricité, etc. Cet imagier est très complet pour les tout-petits qui s’amuseront également à toucher leur nombril par exemple ou se tenir sur un pied!
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Nous lisons Pourquoi si pressés? de Thomas Müller (éd. L’école des loisirs, 2014), la « bible » des véhicules terrestres pour les tout-petits et qui les ravira à coup sûr s’ils sont fans de voitures et de camions en tous genre. Au fil des pages, nous voyons une multitude de véhicules dont les conducteurs sont très pressés: un tracteur, une moto, un camion de pompier mais aussi une draisienne et un minibus. Sous chaque illustration est associé le nom du véhicule, à la façon d’un imagier. La raison d’un telle empressement est bien de saison! Cet album jeunesse est cartonné, ce qui lui permet d’être relu et relu sans problème par les tout-petits (dès 2 ans).
Depuis plusieurs mois déjà, nous prolongeons la lecture de certains albums jeunesse par des petites activités de jeux: puzzle de couverture ou d’autres illustrations, coloriage et aussi des imagiers avec des cartes plastifiées développant ainsi le vocabulaire en s’amusant. C’est aussi une façon de reconnaître une carte avec la bonne illustration de l’album. C’est le cas ce matin avec un imagier fabriqué à partir des illustrations avec Rouge et Vert de Gabriel Gay (éd. L’école des Loisirs, coll. Les lutins, 2016).
Pour fabriquer ces cartes plastifiées, rien de plus simple: je prends en photo des illustrations de l’album: pour Rouge et Vert, ce sera les éléments-clés de l’histoire à savoir notamment les protagonistes, les véhicules et le feu tricolore. Après les avoir recadrées, je les intègre dans un fichier texte dans lequel j’ai préalablement créé un tableau avec les mots associés. Reste la partie délicate, plastifier les cartes. Il est possible d’utiliser une plastifieuse. Mais si vous n’en avez pas comme nous, il existe une autre technique qui demande un peu plus d’huile de coude: un fer à repasser! Sur un morceau de tissu ou couverture assez épais (mais pas la planche à repasser trop molle), je pose une pochette de plastification avec ma feuille imprimée de cartes. Je la recouvre avec un morceau de papier sulfurisé. Il ne reste plus qu’à passer dessus le fer à repasser assez longtemps pour coller l’ensemble puis à découper les cartes. A noter que le papier sulfurisé se garde longtemps puisqu’il ne brûle pas au passage du fer à repasser.
Et enfin place au jeu! Nous pouvons utiliser les cartes pour plusieurs jeux: comme un simple imagier pour reconnaître, nommer (ou lire) les cartes mais aussi pour rechercher dans l’album jeunesse la bonne illustration utilisée. Nous jouons aussi en faisant des mises en scène avec des jouets: faire passer la voiture au rouge en associant les deux cartes correspondantes ou faire passer le piéton, etc.
Voici une jolie idée cadeau pour un tout-petit d’un an: Dans mon jardin de Marion Billet (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Musique, 2017), un petit album jeunesse cartonné mêlant à la fois la vue (un cherche et trouve), le toucher (différentes textures comme la feutrine) et l’ouïe (des puces avec le son des animaux). Cet album d’éveil se présente comme un imagier et comporte de jolies illustrations très colorées pour découvrir les animaux du jardin: rouge-gorge, mulot, grillon, abeille et hérisson. Pour accompagner la lecture, nous y ajoutons une peluche toute douce, Izzy la Coccinelle.
Nous avons découvert la famille écureuil de Kazuo Iwamura (éd. Mijade, 2016) en suivant les aventures automnales de Nic, Nac et Noc dans Tout est rouge puis hivernales avec Vive la neige. Nous les retrouvons, avec beaucoup de plaisir, dans deux histoires printanières. Les illustrations sont toujours aussi splendides, le texte dispersant ça et là de petites touches pédagogiques sur la nature pour les enfants.
- C’est déjà le printemps de Kazuo Iwamura
Nous commençons par C’est déjà le printemps de Kazuo Iwamura (éd. Mijade, 2016). Un beau matin, le printemps semble être enfin arrivé. Nic, Nac et Noc en profitent pour partir se promener et en viennent à observer la fonte des neiges. Ils suivent alors le cours d’eau jusqu’à se retrouver au milieu d’un immense lac. Ils seront alors aidés par des canards Colvert qui les ramèneront sur les bords du lac. Sous un aspect très poétique, l’histoire aborde le cycle de l’eau et la migration des canards.
- A table! de Kazuo Iwamura
Puis nous lisons A table! de Kazuo Iwamura (éd. Mijade, 2016). Lors d’une balade printanière, Nic, Nac et Noc aperçoivent un oisillon qui pleure de faim. Ils décident de le nourrir. Mais que mange un oisillon? Des pommes de pain? Des fleurs de cerisier? Les trois petits écureuils sont bien embêtés jusqu’au retour de la mère de l’oisillon qui revient avec une chenille verte pour le nourrir. Pleine de tolérance, cette histoire permet d’aborder avec les enfants les différences de régime alimentaire entre les espèces.
- Les 4 saisons
Pour les tout-petits lecteurs, le printemps peut s’inviter à travers des imagiers sur les saisons comme par exemple Les 4 saisons (Collectif, éd. Hemma, coll. Les 100 premiers mots, 2018). Cet imagier aux jolies illustrations colorées permet d’enrichir le vocabulaire autour, par exemple, des animaux, des vêtements, des activités ludiques, des couleurs ou des sons changeant au fil des saisons. Lorsque l’enfant est plus grand, il peut servir dans l’apprentissage de l’écriture.
- Maman Poule et les trois petits œufs de Beck Ward et Sami Sweeten
Dans notre bibliothèque, nous avons un autre album jeunesse pour les tout-petits (de plus de 18 mois selon l’éditeur) qui se déroule au printemps, dans un style bien différent de celui de Kazuo Iwamura. Cette fois-ci, nous nous retrouvons dans une ferme avec des naissances d’animaux: Maman Poule et les trois petits œufs de Beck Ward et Sami Sweeten (éd. Lipokili, 2004). En réalité, il y a quatre histoires: la naissance des poussins dans le livre en forme de poule et trois autres histoires connexes dans les trois petits œufs. Pour les plus petits lecteurs, ce qui est le plus amusant ce n’est pas tant l’histoire que de faire pivoter la queue de la poule ou de faire pondre les œufs. Restera toutefois toujours la question de savoir qui est arrivé en premier: l’œuf ou la poule.
Avec cet article, je participe, pour la première fois, au rendez-vous « Et dans leur bibliothèque il y a… » de Mon Bazar coloré qui propose de publier tous les 20 du mois des livres sur un thème précis: ce mois-ci le printemps. Bien évidemment, il s’agit d’une liste non-exhaustive et qui ne tient pas compte de nos emprunts à la bibliothèque. Le printemps ne faisant que commencer, nous continuerons à lire d’autres albums jeunesse sur ce thème. Nous nous attendons, peut-être voire même sûrement, à de jolis coups de cœur comme celui de Kazuo Iwamura, sans compter tous nos activités printanières à venir.
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