Nous partons du Port de Marseille en direction de la forteresse, sous un beau ciel bleu et une mer calme. Le temps de la traversée, nous nous replongeons dans l’histoire de cette île : forteresse sous François Ier puis prison d’État…
Désormais les lieux sont habités par une colonie de goélands. Nous sommes prévenus dès l’entrée de la forteresse : « Attention!!! Goélands agressifs / Période de reproduction ». De toute façon, par leurs cris et va-et-vient au-dessus de nos têtes, ils ne passent pas inaperçus. Gare aux coups de bec si des visiteurs s’approchent trop d’eux, malgré les consignes et le fait qu’il soit important de respecter leur période de reproduction.
Nous restons à bonne distance pour commencer la visite des cellules. Un sentiment d’horreur nous envahit en voyant les cellules du rez-de-chaussée dans lesquelles les prisonniers, les plus pauvres, étaient entassés dans des conditions insalubres et ne restaient guère vivants après quelques mois dans de telles conditions. Les cellules à l’étage, occupées par les plus riches, apparaissent, a contrario, un brin plus vivables, avec la présence de cheminées, même si nous n’aurions jamais voulu y être détenus.
Puis, pour échapper à l’atmosphère austère des lieux, nous poursuivons par l’exposition sur Alexandre Dumas, ses ancêtres de Saint-Domingue et son envie d’alors d’écrire un roman au sujet de l’île de Monte Cristo. De quoi nous replonger dans le Comte de Monte Cristo.
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