Étiquette : humour (Page 18 of 26)

Au fil des pages avec La chaise bleue

Nous empruntons à la médiathèque La chaise bleue de Claude Boujon (éd. L’école des loisirs, 1998), un album jeunesse à partir de 2/3 ans mais 6 ans ans selon l’éditeur. Escarbille (un loup) et Chaboudo (un chien) se promènent dans le désert lorsqu’ils découvrent une chaise bleue. S’ensuit alors toute une série de jeux d’enfant autour de cette chaise, les deux amis laissant libre cours à leur imagination débordante. Une histoire rigolote et loufoque! Une chaise ce n’est pas que pour s’y asseoir non?

L’auteur replonge le parent lecteur en enfance en détournant l’usage d’un objet du quotidien pour en faire des moments de jeu. Le jeune lecteur y retrouvera ses propres jeux ou des idées. D’ailleurs, il arrive très souvent qu’un enfant s’amuse plus avec des objets détournés que de vrais jouets comme le font les deux protagonistes de cette histoire. Un très bon moment de lecture mettant à l’honneur l’imagination!

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Objet: « Chaise »

Au fil des pages avec Oh! La belle lune

Nous empruntons à la médiathèque Oh! La belle lune d’Éric Battut (éd. Didier Jeunesse, 2010), un album jeunesse à partir de 2/3 ans. Nous retrouvons sur la couverture de cet album la petite souris verte farceuse d’Éric Battut. Quelle facétie va-t-elle faire cette fois? Il fait nuit noire. Seule la lune apparaît. Puis une paire d’yeux colorés. Puis encore d’autres qui s’extasient devant la lune. Mais à qui peuvent bien appartenir tous ces yeux? Encore une histoire hilarante de cet auteur dans un graphisme épuré et un texte en randonnée! Coup de cœur pour cet album à la chute surprenante!

Au fil des pages avec La potion magique de Georges Bouillon

Sachant que le Mois Anglais 2020 allait commencer, je suis allée récupérer des livres laissés dans le grenier de mes parents pour constituer ma PAL de ce mois de juin. Alors pour la première soirée du RAT, j’ai relu plus de 25 ans après, un roman jeunesse étudié au collège: La potion magique de Georges Bouillon de Roald Dahl (éd. Gallimard, coll. Folio Junior, 1993), un album jeunesse à partir de 9 ans et qui est paru pour la première fois en 1981. Et comme nous sommes le 13 juin 2020, ce roman participe à la journée « Lecture jeunesse » du Mois Anglais.

Un samedi matin, Georges, un petit garçon de 8 ans, reste seul avec sa grand-mère à la maison, une ferme dans la campagne anglaise. Mais Georges n’apprécie guère Grandma, sa grand-mère vieille, aigrie, petite et grincheuse qu’il compare à une sorcière. Elle ne se cesse d’ailleurs toute la matinée de râler et de lui faire peur, tout en lui rappelant de ne pas oublier de lui donner son médicament à 11h00. C’est alors que Georges a l’idée de remplacer son médicament par une potion magique, pensant ainsi changer le caractère de sa grand-mère et même s’en débarrasser. Il va ainsi de pièce en pièce pour fabriquer la potion, mélangeant des produits plus dangereux et toxiques les uns que les autres: des lotions dans la salle de bain, des médicaments pour animaux de la ferme dans la grange et même des  pots de peinture, etc… Et à 11 heures, il fait boire un peu de potion à sa grand-mère qui va grandir, grandir… Sa grand-mère va-t-elle revenir comme avant? Comment vont réagir ses parents à leur retour?

De ma précédente lecture, je ne me souvenais que de peu de choses si ce n’est qu’il s’agissait d’une histoire magique, drôle et qu’elle m’avait plu. Avec cette relecture adulte et de parent, je pensais « Olala que de produits toxiques mis dans les mains d’un enfant! ». Et forcément, quand les effets magiques de la potion se réalisent, je suis aussi surprise que le jeune héros, m’attendant au pire pour cette grand-mère pourtant si antipathique. Pour les enfants, ce sont surtout le comique de répétition et les transformations de la grand-mère et des animaux qui font rire, grandissant ou rapetissant à la manière d’Alice au Pays des Merveilles. Mais l’histoire ne se résume point à cela puisque l’auteur aborde, avec humour, les relations familiales où des tensions peuvent exister entre les membres de la famille, le père de Georges n’appréciant pas non plus sa belle-mère mais aussi une critique de l’élevage intensif et de l’utilisation d’engrais chimiques et pesticides.

Un bon moment de lecture qui me donne envie de relire Le Bon gros géant ou Matilda! Les illustrations expressives et en noir et blanc de Quentin Blake accompagnent à merveille le récit, donnant vie aux transformations loufoques de la potion magique sur la grand-mère qui a vraiment l’air d’une sorcière terrifiante et sur d’autres animaux de la ferme!

Le Mois Anglais de Lou et Titine  #Lecture jeunesse

Au fil des pages avec Pingouin

Je profite du Mois Anglais 2020 pour chroniquer un album jeunesse, à partir de 3 ans, emprunté à la médiathèque en septembre 2019 et que nous avons lu et relu: Pingouin de Polly Dunbar (éd. Kaléidoscope, 2007). De cette autrice, nous lisons d’ailleurs très régulièrement Tilly et ses amis. Dans cette histoire, Ben reçoit un pingouin comme cadeau d’anniversaire. Mais le pingouin reste stoïquement silencieux, malgré toutes les stratégies déployées par le petit garçon pour le faire rire ou parler. Ben s’énerve de plus en plus devant cette peluche imperturbable. Et si l’arrivée d’un lion allait tout changer?

Que d’humour et de tendresse dans cette histoire! Nous reconnaissons immédiatement le coup de crayon de l’autrice avec des illustrations pastel sur fond blanc, simples et pourtant si poétiques. Polly Dunbar dépeint à merveille le monde de la petite enfance notamment le rapport si particulier entre l’enfant et son doudou, objet transitionnel par excellence (certains d’entre nous le gardant toute leur vie). Encore un coup de cœur pour cet album jeunesse!

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Avec Le Mois Anglais de Lou, Titine et Lamousmé

Au fil des pages avec Les loups

Nous empruntons à la médiathèque Les loups d’Emily Gravett (éd. Kaléidoscope, 2005), un album jeunesse à partir de 3 ans. Dès la page de garde, le ton de l’album est donné: il s’agit d’un « conte de tonnerre d’enfer » : « Trop de lapins croient ce qu’ils lisent dans les contes. Les petites filles vêtues de chaperon rouge ne sont pas ce que les loups préfèrent manger ». Mais que mange réellement un loup? C’est ce que va découvrir un lapin en empruntant à la bibliothèque municipale « Les Levrauts » un documentaire sur les loups. Le lapin est tellement plongé dans son livre qu’il ne se rend pas compte qu’un loup sorti tout droit de son livre le prend en chasse.

Encore un coup de cœur pour cet album mêlant humour, suspense et mise en abîme comme dans Une fois encore! L’humour d’Emily Gravett est toujours aussi percutant, tout en offrant deux fins à cette histoire dont une plus joyeuse pour les jeunes lecteurs les plus sensibles. Les illustrations au fusain, avec une touche de rouge pour le livre emprunté, sont comme toujours avec cette autrice, magnifiques. Sans oublier les pages de garde agrémentées de cartes d’emprunts à la bibliothèque et lettres à lire. Une belle démonstration, s’il en est, du pouvoir des livres!

Le Mois Anglais de Lou, Titine et Lamousmé

Participation #26 Contes & Légendes 2020 de Bidib

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