Étiquette : générosité (Page 4 of 6)

Au fil des pages Avec Je veux un pain au chocolat!

Je lis Je veux un pain au chocolat! de Jean-Luc Englebert (éd. L’école des loisirs, coll. Pastel, 2020), un album jeunesse à partir de 3 ans. Un matin, après un très long sommeil, Bertie, une princesse se réveille et a une grande envie de pain au chocolat. Avec sa très longue chevelure, elle quitte son château à la recherche d’une boulangerie. Arrivera-t-elle à assouvir sa faim et son envie de pain au chocolat?

Que de rebondissements rigolos dans cette histoire! L’auteur s’amuse tant dans le texte que dans les illustrations avec les codes de la représentation de la femme dans les contes traditionnels. Qui a dit qu’une princesse devait être belle, avec les cheveux longs, aimable et devant attendre son prince charmant? Coup de cœur pour cet album jeunesse plein d’humour et avec une princesse au caractère fort et généreux! Bien sûr, un parent lecteur pourra sourire devant cette jeune héroïne qui incarne parfaitement un jeune enfant qui, devant la faim, n’arrive pas à attendre. Avec cet album jeunesse, je participe au jeu de pistes du Mois des Contes et Légendes de Bidib pour la piste n°10, « Princes et princesses ».

Participation #42 Contes & Légendes 2020 de Bidib #Princes et princesses

Participation #7 au challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

Au fil des pages avec Ouvre-moi

Nous lisons Ouvre-moi de Muka (éd. Alice Jeunesse, 2016, rééd. 2019), un album jeunesse à partir de 4 ans et qui a été Lauréat du 30ème Prix des Incos 2018/2019 dans la sélection CP. Un jeune garçon vit seul dans une maison en bois à la lisière de la forêt. Un hiver bien froid, un ours vient lui demander refuge. Après un temps de réflexion, le jeune garçon accepte. Mais la cohabitation semble bien difficile, l’ours étant bien grand et maladroit. A bout, le jeune garçon chasse l’ours. Et s’il avait finalement besoin de son aide?

L’histoire permet au jeune lecteur de ressentir tout un tas d’émotions, à l’instar du jeune garçon: de la crainte, de la joie, de l’exaspération… Les illustrations dynamiques accompagnent à merveille le texte, notamment au moment des hésitations du jeune garçon.  L’histoire aborde les thèmes de l’amitié, de la différence et du partage. Qu’il peut être bien difficile parfois de vivre ensemble, de laisser sa porte ouverte à l’Autre, à l’étranger. Et pourtant un avenir commun est possible, comme par exemple à l’arrivée d’un bébé dans une fratrie ou encore dans l’accueil d’un étranger, d’un migrant… Coup de cœur pour cet album jeunesse plein de tendresse!

Au fil des pages avec Dame Hiver

Nous lisons Dame Hiver d’Annette Marnat, d’après le conte des Frères Grimm (éd. Flammarion, coll. Père Castor, 2018), un album jeunesse à partir de 3/4 ans. Une veuve avait deux filles: sa propre fille, laide et paresseuse et sa belle-fille, jolie et courageuse à qui elle confiait toutes les tâches difficiles et ingrates de la maisonnée. Voulant récupérer sa quenouille tombée au fond d’un puits, cette dernière se retrouve dans une prairie inconnue. Après avoir réussi deux épreuves (sortir d’un four du pain cuit et cueillir les pommes d’un pommier), elle rencontre Dame Hiver. En sera-t-il pareil pour sa demi-sœur?

Ce conte traditionnel est joliment illustré par Annette Marnat. L’histoire est à la fois tendre et cruelle comme le sont souvent les contes des Frères Grimm. La magie opère en faveur de la belle(-)fille qui finit couverte d’or. Nous apprenons également l’origine des flocons de neige: ils proviennent de l’édredon de Dame Hiver. Un bon moment de lecture avec ce conte d’hiver!

Participation #142 Je lis aussi des albums

Participation #7 Contes & Légendes 2020 de Bidib #hiver

Au fil des pages avec Les bons amis

Nous empruntons à la bibliothèque Les bons amis de Paul François et Gerda Muller (éd. Père Castor Flammarion, rééd. 1996), un album jeunesse à partir de 3 ans, d’après un conte chinois. En plein hiver, un lapin gris découvre deux carottes sous la neige. Il en mange une et décide d’offrir la seconde à son ami le cheval noir. La carotte reviendra en retour au lapin car chacun des amis – le cheval, le mouton et le chevreuil roux – étant rassasié, donne la carotte à un autre qui pourrait avoir plus faim que lui. C’est un joli conte plein de bons sentiments, de générosité et de solidarité très joliment illustré. Nous apprécions, en effet, beaucoup le travail de Gerda Muller, comme par exemple sa version illustrée de Boucles d’Or et les trois ours. Coup de cœur pour ce classique de la littérature jeunesse!

Pour prolonger la lecture, nous faisons des activités autour de l’album en rejouant l’histoire avec des marottes, des cartes plastifiées et surtout nos figurines (un cerf au lieu du chevreuil). Nous avons également construit dehors des maisons pour accueillir nos figurines.

Mise à jour: Nous avons tellement apprécié cette histoire que nous avons voulu avoir notre propre exemplaire. Mais cette version n’est plus éditée. Nous l’avons trouvée avec d’autres illustrations que nous apprécions malheureusement moins (éd. Flammarion jeunesse, rééd. 2018).

Participation #139 Je lis aussi des albums

Participation #6 Contes & Légendes 2020 de Bidib #hiver

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Mot au pluriel: « Amis »

Au fil des pages avec Le cadeau des Rois mages

Le jour de l’Épiphanie approchant et pour changer des albums jeunesse centrés sur la galette des rois, j’ai emprunté à la bibliothèque deux versions illustrées du conte de Noël d’O. Henry écrit en 1905, Le Cadeau des Rois Mages.

Je commence par lire Le Cadeau des Rois Mages illustré par Patrick James Lynch (éd. Gründ, 2008), ayant été attirée par l’atmosphère dégagée par la couverture de l’album. La veille de Noël, une jeune femme pauvre se lamente, n’ayant pas réussi à économiser assez d’argent pour offrir un cadeau à son époux. Ne pourrait-elle pas sacrifier sa belle et longue chevelure par amour et par générosité pour son mari? Que lui réserve de son côté son époux? J’ai bien apprécié les illustrations de P.J. Lynch tout en détails, notamment les visages et postures très expressifs du couple. Mais le texte a mal vieilli, l’auteur étant très misogyne, malgré une histoire d’amour inconditionnel.

Puis j’enchaîne par une nouvelle traduction illustrée par Lisbeth Zwerger (éd. Nord Sud, 2004), seconde version que j’ai moins apprécié que la précédente, le texte traduit étant moins fluide. Les passages illustrés sont souvent les mêmes et se ressemblent beaucoup, même si le trait de crayon est bien différent. Si je n’avais pas vu en premier la version de P.J. Lynch, il est certain que je n’aurai pas emprunté celle-ci. Heureusement, nos autres lectures autour de l’Épiphanie ont été plus appréciées, comme La galette à l’escampette.

Pour un autre avis sur une troisième version de cette histoire illustrée par Sonja Danawski (éd. Minedition, 2013): Bidib et pour un avis bien plus enthousiaste sur la version illustrée par P.J. Lynch: Blandine.

Participation #125 Je lis aussi des albums

Participation #3 Contes & Légendes 2020 de Bidib

Challenge Petit Bac d’Enna #1 et #2 Catégorie Personne réelle: « Rois mages »

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