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Au fil des pages avec Toujours rien?

Nous relisons Toujours rien? de Christian Voltz (éd. du Rouerge, 1997, rééd. 2020), un album jeunesse à partir de 2 ans. Monsieur Louis plante une graine et attend, plus ou moins avec patience, qu’elle pousse. Tous les jours, il vient voir ce qu’il en est, tout comme un oiseau. Qu’adviendra-t-il de cette graine plantée? L’histoire est rigolote. Nous retrouvons le style très particulier des illustrations de Christian Voltz faites de bric et de broc recyclé: bouts de ferrailles, morceaux de tissus… Un bon moment de lecture qui permet une riche exploitation pédagogique!

Pour prolonger la lecture, nous avions déjà fait des activités l’année dernière et aussi cette année, avec le retour du printemps que j’avais trouvées par exemple sur le blog de Materalbum ou de Dessine-moi une histoire: remettre dans l’ordre les étapes de croissance d’une plante, nommer et écrire les différents personnages de l’histoire, dessiner des fleurs… Et comme Monsieur Louis, nous attendons également que nos semis de fraises et de radis poussent. 

Au fil des pages avec Fleurs!

Avec l’arrivée du printemps, j’ai emprunté à la médiathèque plusieurs albums jeunesse sur le thème floral, comme Fleurs! d’Hervé Tullet (éd. Bayard Jeunesse, 2019), un livre-accordéon cartonné sans textes et qui une fois déplié, se termine par un fleur-miroir. Comme toujours avec Hervé Tullet, c’est un livre qui permet aux tout-petits d’explorer avec leurs sens: avec les mains et aussi les yeux, les textures utilisés par l’auteur permettant un jeu d’ombres et de lumières. Place à la contemplation et à la rêverie!

En s’inspirant de ces fleurs, nous faisons à notre tour des dessins avec des feutres Posca sur des feuilles bleues. Un anniversaire approchant, nous fabriquons également une carte d’anniversaire. Je garde également l’idée pour la fête des mères.

Au fil des pages avec L’Herbier des Fées

J’emprunte à la médiathèque L’Herbier des Fées de Sébastien Perez et Benjamin Lacombe (éd. Albin Michel Jeunesse, 2011), un album jeunesse grand format à partir de 8 ans. Il s’agit du carnet intime d’un éminent botaniste russe, Aleksandr Bogdanovich qui a été envoyé, en mai 1914, dans la forêt de Brocéliande pour trouver un élixir d’immortalité. Il commence ses recherches et découvre des petits êtres. Il en fait part à son entourage resté en Russie, ses confrères aux ordres du Tsar et de Raspoutine et à sa femme Irina. Puis au fil des mois, ces rencontres irréelles le changent profondément au point d’inquiéter son entourage. Réalité, rêves ou folie? Le mystère reste entier…

Comme toujours avec Benjamin Lacombe, les illustrations sont superbes. Elles plongent le lecteur dans un monde merveilleux et onirique, celui des fées de la forêt de Brocéliande et du petit peuple qui y vit, à l’abri des regards humains. L’attitude du botaniste à l’égard des créatures qu’il découvre se transforme au fil des ans et est transposée dans les illustrations mêmes, subtil mélange entre différentes techniques (croquis, peintures à l’huile, dessins à la plume, à l’aquarelle ou encore calques et découpes au laser, effet vieilli des pages). Au début, c’est surtout le botaniste qui s’exprime, tant à travers son carnet de croquis, son journal de bord que de ses échanges épistolaires. Puis c’est l’être humain subjugué devant le petit peuple et non plus le savant. Encore une belle histoire de ce duo auteur/illustrateur!

Participation #19 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Objet: « Herbier »

Au fil des pages avec les tomes 1 et 2 de L’émouvantail

Venant de chroniquer en début de mois le troisième tome, je me rends compte que je n’avais pas pris le temps de chroniquer les deux tomes précédents de L’émouvantail de Renaud Dillies, une BD jeunesse à partir de 5 ans. Nous les avions emprunté à la médiathèque et lu cet été.

Dans le premier tome, L’émouvantail (éd. de la Gouttière, 2018), nous faisons connaissance avec un épouvantail qui vient d’être installé par un fermier dans un champ pour effrayer les oiseaux. Ce dernier prend vie et a bien du mal à tenir son rôle. Y parviendra-t-il avec l’aide d’un chat?

L’auteur nous offre un joli conte philosophique, poétique et avec une pointe d’humour, l’épouvantail prenant conscience de son existence. Cela me rappelle l’épouvantail du Magicien d’Oz de Lyman Frank Baum. Il est aussi question d’une amitié improbable entre un épouvantail et un oiseau. Coup de cœur pour cet album jeunesse aux jolies illustrations adorables, poétiques et expressives! L’émouvantail est un personnage candide et très attachant.

Puis nous enchaînons avec le tome 2, L’émouvantail, Cache-cache (éd. de la Gouttière, 2019). A la fin de l’été, l’émouvantail continue ses découvertes, entre émerveillement et contemplation. Accompagné de son nouvel ami, Petit Oiseau, il voit dans un champ, un autre épouvantail prenant l’allure d’une femme endormie. Il en tombe amoureux et tente de la réveiller en douceur pendant que Petit Oiseau va chercher conseil auprès de l’Ancien, un sage hibou. Mais est-elle comme lui?

Toujours en quête d’identité, l’émouvantail se sent seul, aucun autre épouvantail ne semblant être comme lui, doté d’émotions. Il n’arrive pas à entendre ce que ne cesse de lui répéter son ami, Petit Oiseau. Comment pourrait-il être le seul épouvantail si singulier? Cette fois, le mal-être de l’émouvantail face à sa singularité me fait penser à la créature de Frankenstein de Mary Shelley. Les illustrations sont, une nouvelle fois, tendres et poétiques. Un très bon moment de lecture!

Pour d’autres avis sur cette BD jeunesse: Blandine (T1).

Participation #15 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #conte moderne

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