Étiquette : fantastique (Page 9 of 13)

Au fil des pages avec le tome 1 de La Brigade des cauchemars

Pour la lecture commune avec Hilde, Blandine et Nathalie du 7 octobre 2020 du Challenge Halloween, je lis le tome 1 de La Brigade des cauchemars, Sarah de Franck Thilliez, Yomgui Dumont et Drac (éd. Jungle, coll. Frissons, 2017, rééd. 2020), une BD jeunesse à partir de 11 ans voire pour des lecteurs un peu plus grands.

Tristan et Esteban, deux adolescents de 14 ans font partie, après leurs journées de lycée, de la Brigade des cauchemars. En effet, le père de Tristan, le professeur Albert Angus dirige la clinique du sommeil qui a la particularité de soigner des personnes de leurs cauchemars en rentrant littéralement dans leur tête. Mais rentrer dans les rêves de tels patients n’est pas sans dangers, même si Tristan, en fauteuil roulant est ravi de pouvoir marcher lorsqu’il pénètre dans un rêve. C’est ainsi qu’arrive Sarah, une jeune adolescente admise à la demande de sa mère et en proie à un terrible cauchemar récurrent. Esteban semble la connaître mais ne sait plus d’où. Les deux adolescents arriveront-ils à comprendre l’origine de son cauchemar pour y mettre fin et ainsi la guérir?

Dès l’illustration de couverture, l’histoire semble sombre, mystérieuse et angoissante. Le modus operandi pour rentrer dans le rêve/cauchemar des patients me fait penser au film Inception de Christophe Nolan sorti en 2010. L’histoire est racontée par les pensées d’un des protagonistes, Esteban, un jeune qui a été recueilli trois ans auparavant par le professeur Angus après avoir été retrouvé seul et amnésique dans la forêt. Il y est question des angoisses et des inquiétudes que peuvent connaître les adolescents vis-à-vis du passage à l’âge adulte par exemple. Le cauchemar de Sarah est ainsi particulièrement angoissant avec des adolescents qui disparaissent, pourchassés par des adultes armés. Les illustrations me font alors penser à des séries américaines de science-fiction comme la récente Colony ou d’autres « post-apo ». Mais je ne suis pas sûre que les jeunes lecteurs connaissent ces références. Ce premier tome de mise en place des protagonistes laisse des mystères en suspens, même si le cauchemar de Sarah est vite résolu – BD jeunesse oblige – et donne envie de lire les deux tomes suivants.

Pour d’autres avis sur cette BD jeunesse: Bidib, Blandine et NathSci et Syl.

Challenge Halloween de Hilde et Lou #BD Jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #11 Catégorie Mot au pluriel: « Cauchemars »

Au fil des pages avec Le train fantôme

J’emprunte à la médiathèque pour le Challenge Halloween 2020 un album jeunesse que j’avais repéré lors du challenge de l’année dernière: Le train fantôme de Didier Lévy et Pierre Vaquez (éd. Sarbacane, 2019), un album jeunesse à partir de 7 ans selon l’éditeur. Lina, une petite fille de 8 ans part à la recherche de son grand frère adolescent, Jonas, qui s’est enfui de la maison après une énième dispute avec leurs parents. Le trouvera-t-elle dans l’ancienne fête foraine abandonnée où il a l’habitude d’aller? S’y rendant, elle monte dans un wagon d’un étrange train fantôme.

Les illustrations en noir et blanc de Pierre Vaquez sont magnifiques et sombres, rendant plus dramatique et cauchemardesque le parcours de la petite fille pour retrouver son frère sain et sauf. La petite fille est pleine de vie et très courageuse, puisant sa force dans l’amour qui l’unit à son frère aîné. Derrière cette recherche, l’histoire aborde un thème plus difficile et qui ne sera pas forcément compris par les plus jeunes lecteurs, le mal-être de Jonas, sa fugue et sa tentative de suicide. Un très bon moment de lecture malgré son thème parfait en ce mois halloweenesque!

Challenge Halloween de Hilde et Lou #Monstres et fantômes

Au fil des pages avec Vlad le pire vampire du monde

J’emprunte à la médiathèque Vlad le pire vampire du monde d’Anna Wilson et Kathryn Durst (éd. Talents Hauts, coll. Zazou, 2019), un roman jeunesse à partir de 8 ans et avec une couverture qui brille dans le noir. Vladimir Empaleur surnommé Vlad est un vampire âgé de 9 ans et descendant d’une grande lignée de vampires de Transylvanie. Ayant peur du noir et encore incapable de se transformer en chauve-souris, il s’ennuie dans le gigantesque et luxueux manoir où il habite avec ses parents, son grand-père et un majordome. La seule compagnie de Flit, son ami chauve-souris, ne lui suffit plus. Il décide de fuguer la journée, pendant que tout le manoir dort, pour aller à l’école avec des enfants humains comme dans son livre de chevet, L’Académie Jolibois. Va-t-il enfin se faire des amis? Arrivera-t-il à préserver son secret et sa condition de vampire?

Il y est question d’amitié et d’estime de soi dans un univers fantasy. Il n’est parfois pas si simple de se faire des amis à l’école lorsqu’on se sent différent. Cette histoire me fait penser à Mortina de Barbara Cantini qui raconte le quotidien d’une petite fille zombie qui se lie d’amitié avec des enfants humains et les illustrations en noir et blanc me font penser à Amélia Fang de Laura Ellen Anderson. Les codes du vampire sont détournés puisque Vlad n’est pas détruit par le soleil par exemple. Une histoire simple et mignonne qui pourra plaire aux jeunes lecteurs! Il existe un second tome, Sang pour sang copains sorti en 2019.

Challenge Halloween de Hilde et Lou #Vampire

Challenge Petit Bac d’Enna #11 Catégorie Lieu: « Monde »

Au fil des pages avec Le mystère de la basquette bleue

Nous empruntons à la médiathèque Le mystère de la basquette bleue d’André Bouchard (éd. Seuil Jeunesse, 2019), un album jeunesse à partir de 4 ans. Sous le regard intrigué d’un chat couché sur le rebord d’une fenêtre d’un immeuble, des enfants s’arrêtent devant une basquette bleue laissée sur le trottoir. Chacun laisse libre cours à son imagination pour donner une réponse, plus ou moins loufoque. Cette basquette a-t-elle été perdue par un homme souffrant d’une horrible maladie, la panardite ou appartient-elle à un bébé géant? Le mystère reste entier. Sera-t-il résolu?

C’est avec plaisir que nous retrouvons le coup de crayon d’André Bouchard et son humour, même si beaucoup plus léger et moins noir que dans par exemple, Les lions ne mangent pas de croquettes ou L’après-midi d’une fée. Un très bon moment de lecture avec cet album jeunesse, l’auteur laissant au jeune lecteur la possibilité de lui adresser sa propre solution à ce mystère! A noter que l’auteur emploie les termes francisés de « basquette » et de « chouinegomme » dont je ne suis pas très coutumière. Une histoire rigolote mélangeant enquête policière et fantastique pour débuter en douceur le Challenge Halloween 2020!

Challenge Halloween de Hilde et Lou

Challenge Petit Bac d’Enna #10 Catégorie Objet: « Basquette »

Au fil des pages avec Le Magicien d’Oz

J’emprunte à la médiathèque Le Magicien d’Oz de Sébastien Perez et Benjamin Lacombe, d’après Lyman Frank Baum (éd. Albin Michel Jeunesse, 2018),  un album jeunesse à partir de 9 ans voire un peu plus puisqu’il s’agit plutôt d’un roman illustré. Quelle superbe adaptation de l’œuvre de L.F. Baum publié en 1900!

Le narrateur de l’histoire est ici l’épouvantail qui prend vie dès les premières pages. L’histoire débute ainsi par la rencontre de Dorothy et de l’épouvantail, et non de l’arrivée de Dorothy au Pays d’Oz après la tornade qui a emporté la ferme de son oncle et de sa tante au Kansas. A peine âgé de quelques heures, l’épouvantail grandit au fil des pages en compagnie de ses compagnons de route – la jeune Dorothy avec son chien Toto et qui ne peut pas rentrer chez elle au Kansas, l’Homme de fer sans cœur et le lion sans courage –  vers la Cité des Émeraudes pour rencontrer le Magicien d’Oz, seul à même de lui donner un cerveau. Et si au fond, il possédait déjà tout en lui?

Les illustrations de Benjamin Lacombe sont magnifiques, avec cette prédominance de vert (vert métallisé, vert émeraude…) qui contraste avec le gris des terres fermières du Kansas. L’écriture de Sébastien Perez est très plaisante et fluide, accessible pour un jeune lecteur. Dans cette version, ce n’est pas Dorothy mais l’épouvantail qui est le personnage central de l’histoire – un personnage très attachant, tour à tour naïf et enfantin dans sa découverte du monde mais aussi astucieux et perspicace malgré lui. Cette idée de tout décrire de son point de vue n’oublie toutefois pas toutes les étapes-clés du romande L.F. Baum à partir de la rencontre de Dorothy et de l’épouvantail.

Il y est ainsi question de quête initiatique, d’aventures faites de rencontres et de dangers, d’amitié, d’entraide et de confiance en soi! Coup de cœur pour cette adaptation réussie du Magicien d’Oz, joli conte fantastique et initiatique! C’est aussi une critique sociale de la société américaine, ce que rappelle les dernières pages de l’album. Avec ce roman illustré, je participe au jeu de pistes du Mois des Contes et Légendes de Bidib pour la piste n°5, « Escale en Amérique ».

Participation #39 Contes & Légendes 2020 de Bidib #Escale en Amérique

année

Participation #10 au Challenge « Cette année, je (re)lis des classiques » de Nathalie et Blandine

america

Le Mois Américain de Titine #Album jeunesse/roman illustré

Challenge Petit Bac d’Enna #8 Catégorie Personne réelle: « Magicien d’Oz »

« Older posts Newer posts »

© 2024 JOJO EN HERBE

Theme by Anders NorenUp ↑