Étiquette : fantastique (Page 8 of 13)

Au fil des pages avec Halloween, Sorcières, Lutins, Fantômes et autres Croquemitaines

A peine rentrée dans la médiathèque, j’ai repéré immédiatement sur la table d’exposition de livres jeunesse sur Halloween la magnifique illustration de couverture d’un documentaire, Halloween, Sorcières, Lutins, Fantômes et autres Croquemitaines de Patrick Jézéquel, Bénédicte Morant, Jean-Baptiste Monge et Erlé Ferronnière (éd. Avis de tempête, 1998), à partir de 13 ans.

C’est un très joli documentaire illustré pour se plonger dans l’ambiance de l’Halloween et du petit peuple avec de nombreuses légendes issues par exemple du folklore celte ou breton par exemple. Chaque chapitre est consacré à un genre de créatures halloweenesques comme les sorcières et les ogres qui sont les thématiques du Challenge cette année. Les illustrations sont magnifiques même si certaines sont angoissantes et terrifiantes, surtout quand il est question du Père Noël qui serait un ogre déguisé. Âmes sensibles s’abstenir!

Pour un autre avis: Hilde.

challenge halloween 2020

Challenge Halloween de Hilde et Lou #Contes et légendes

Participation #54 Contes & Légendes 2020 de Bidib

Challenge Petit Bac d’Enna #11 Catégorie Crimes et Justice: « Sorcières »

Notre sélection « Fantômes » pour le Challenge Halloween

Pour le Challenge Halloween 2020, je continue mes sélections suivant les créatures halloweenesques que nous pouvons croiser. Après les sorcières et les ogres, voici notre sélection « Fantômes ».

Des albums jeunesse:

  • Oscar le fantôme d’André Bouchard (éd. Saltimbanque, 2018), un album jeunesse à partir de 3 ans selon l’éditeur mais, selon moi, plus pour les 6-9 ans. Oscar, un fantôme hantant le château de Canterbourg se retrouve propulser par mégarde dans notre monde moderne.
  • Le Fantôme de l’Opéra de Fabrice Boulanger, d’après  Gaston Leroux (éd. de la Bagnole, 2015), un album jeunesse pour les 6-9 ans.
  • Merci Fantôminus! de Brigitte Weninger et Ève Tharlet (éd. Minedition, 2008), un album jeunesse à partir de 3 ans. Léonie est une petite fille qui a peur de trois grands fantômes qui viennent hanter ses nuits. Heureusement, elle se lie d’amitié avec un plus petit fantôme, Fantôminus.
  • Une maison à hanter de Morgane de Cadier et Florian Pigé (éd. Balivernes, 2016), un album jeunesse à partir de 3 ans. Petit Fantôme, du haut de ses mille ans, est en quête d’une maison à hanter. En se liant d’amitié avec Nathan, un petit garçon d’une des maisons qu’il tente de hanter, arrivera-t-il à ses fins?
  • Le train fantôme de Didier Lévy et Pierre Vaquez (éd. Sarbacane, 2019), un album jeunesse à partir de 7 ans selon l’éditeur. Lina, une petite fille de 8 ans, part à la recherche de son frère aîné qui vient de fuguer. Le trouvera-t-elle dans l’ancienne fête foraine abandonnée où il a l’habitude d’aller?
  • Les Fantômes ne frappent pas à la porte d’Eulalia Canal et Rocio Bonilla (éd. Père Fouettard, 2020), un album jeunesse à partir de 5 ans selon l’éditeur voire même avant. Pour conservé exclusivité de son amitié avec Ours, Marmotte fait croire à Canard qu’ils sont des fantômes.
  • Les fantômes Zen de Jon J. Muth (éd. Fei, 2016), un album jeunesse à partir de 5/6 ans. Le soir d’Halloween, Source-Tranquille, un panda zen, raconte une histoire de fantômes à trois enfants qui viennent de finir leur collecte de bonbons et de friandises.

Des BD jeunesse:

  • le tome 7 d’Ana Ana, On n’a pas peur du noir! d’Alexis Dormal et Dominique Roques (éd. Dargaud, 2016), une bande dessinée au format à l’italienne pour les 3-6 ans, et même avant. Un étrange et inquiétant fantôme oreiller réveille Ana Ana et ses doudous en pleine nuit. Mais les fantômes existent-ils?

Des romans jeunesse:

  • Le fantôme de Canterville et autres nouvelles d’Oscar Wilde (éd. Le Livre de Poche Jeunesse, 2011), une nouvelle à partir de 9 ans. Le fantôme de Sir Simon de Canterville hante depuis plusieurs siècles un manoir récemment acheté par la Famille Otis, des Américains venus s’installer au Domaine de Canterville Chase, en Angleterre et qui ne semble pas avoir peur de lui.
  • La fiancée du fantôme de Malika Ferdjoukh (éd. L’école des loisirs, 2013), un roman jeunesse à partir de 6 ou 7 ans. Horace, un jeune garçon de 9 ans s’installe dans une vieille demeure de Forest Lodge, en Écosse avec sa famille et notamment sa cousine Olivia. Dès leur arrivée, en pleine nuit, toute la famille découvre que le fantôme de Lord Aloysius Mac Bligh hante les lieux, ce dernier s’étant suicidé par amour pour Lady Livia.
  • Lili Goth et la souris fantôme de Chris Riddell (éd. Milan, 2014), un roman jeunesse à partir de 11 ans. Au Manoir des Frissons frissonnants, la jeune Lili Goth se lie d’amitié avec Ismaël, une souris fantôme et tente avec elle de déjouer un sombre mystère.

Pour d’autres idées-lecture autour des fantômes: FondantGrignote.

Challenge Halloween de Hilde et Lou #Fantôme

Au fil des pages avec L’ombre du Golem

J’emprunte à la médiathèque L’ombre du Golem d’Éliette Abécassis et Benjamin Lacombe (éd. Flammarion Jeunesse, 2017), un roman illustré à partir de 13 ans.  La légende du Golem nous est contée par une petite fille d’alchimistes, Zelmira, témoin des persécutions subies par la communauté juive de Prague en 1552 et de la naissance du Golem pour les protéger. Zelmina devient, en effet, la protégée du grand rabbin, le Maharal de Prague et de sa femme Perl, ce qui lui permet d’approcher au plus près le Golem nommé Joseph et qui agit mécaniquement, se rasseyant sur son banc après chaque tâche de défense effectuée.

Mais il est bien difficile pour la petite fille de comprendre la nature du Golem décrit comme « machine animée » par son créateur. Elle interpelle sans cesse le Maharal à ce sujet, allant jusqu’à lui demander de doter le Golem de la parole, d’une conscience. Mais bientôt, la présence du Golem remonte aux oreilles de l’Empereur Rodolphe mais surtout à celles du moine Thadée qui entend bien le capturer en s’emparant de Zelmira comme monnaie d’échange. Entre quête de liberté et assujettissement, le Golem tiendra-t-il son rôle de protecteur? Et de son côté, Zelmina en apprendra-t-elle un peu plus sur elle?

Cette histoire sombre et qui fait malheureusement encore écho à notre époque actuelle est magnifiquement illustrée par Benjamin Lacombe. Il alterne des doubles pages d’illustrations en couleurs et en contre-plongée, le premier plan étant flouté – ce qui me donne l’impression d’observer l’histoire de la même façon que la jeune narratrice curieuse qui observe de loin – avec des illustrations en noir et blanc très expressives.

Il y est question de la nature humaine, de religion, de libre-arbitre et d’assujettissement, ce qui me fait penser à Frankenstein de Mary Shelley, le Dr. Frankenstein dotant sa créature de conscience. Il est également question de fanatisme religieux incarné par le moine Thadée qui entend massacrer tous les Juifs du Ghetto de Prague y compris les enfants mais aussi les scientifiques comme l’ami du Maharal, l’astronome Tycho Brahé qui de par ses découvertes remet en cause les croyances de l’Église catholique. Ce roman jeunesse peut ainsi permettre d’ouvrir la discussion historique et/ou philosophique avec les lecteurs adolescents, l’histoire reprenant des faits et des figures historiques du XVIème siècle derrière la légende.

Challenge Halloween de Hilde et Lou #Contes et Légendes

Participation #50 Contes & Légendes 2020 de Bidib

Challenge Petit Bac d’Enna #10 Catégorie Personne réelle: « Golem »

Au fil des pages avec le tome 1 de Spooky, Les contes de travers

Attirée par la couverture, j’emprunte à la médiathèque le tome 1 de Spooky, Les contes de travers, Pension pour monstres de Carine-M et Élian Black’Mor (éd. Glénat, 2015), une BD jeunesse à partir de 9 ans. Il s’agit du journal intime de Spooky, une princesse du royaume des Contes au look gothique et qui a le pouvoir magique de rendre réel n’importe lequel de ses vœux. Elle adore inventer des contes à faire peur.

Muni de son livre de contes amélioré – le seul à avoir échoué à son examen – qu’elle a rebaptisé « Journal intime conté et hanté », Spooky est invitée chez ses trois oncles, les Trois Petits Cochons, à la pension de Gray’s Inn Road qu’ils tiennent à Londres et qui accueillent de nombreux monstres et personnages des contes de fée. Lors de sa première matinée dans la pension, Spooky doit faire face à son premier mystère, la disparition des pots de confiture aux fruits rouges (pour la plus grande joie des Toasts Maison Syndiqués). Serait-ce par exemple le méfait d’un Ogre? Entre visite de Londres et va-et-vient de pensionnaires plus monstrueux les uns que les autres, Spooky parviendra-t-elle à trouver le coupable?

L’histoire revisite de façon détournée et déjantée Le Petit Chaperon rouge des Frères Grimm sous des airs de la Famille Addams ou à la Tim Burton. Que d’imagination dans la tête des auteurs qui s’amusent en multipliant les références aux contes traditionnels mais aussi à l’époque contemporaine qui ne seront peut-être pas compris des plus jeunes (comme celles issues de la culture pop  – le Docteur Who par exemple) et en faisant même parler le journal intime! Les illustrations sont magnifiques, expressives, dynamiques, tantôt très colorées tantôt plus sombres et remplies de détails, sans oublier les annotations et les différentes polices d’écriture utilisées comme dans un journal intime.

Spooky est une jeune ado moderne et attachante qui enquête parmi une multitude de personnages très réussis (Toasts Maison Syndiqués ou les deux Bobbies infiltrés MM, Bémis & Bémmis en tête). J’ai beaucoup apprécié cette lecture et ai hâte de pouvoir emprunter les tomes suivants. Gros coup de cœur pour cet album jeunesse à l’univers graphique déjanté, rempli d’humour et de mystères qui font gentiment peur!

Challenge Halloween de Hilde et Lou #BD jeunesse

Participation #49 Contes & Légendes 2020 de Bidib #Au pays des Ogres

Challenge British Mysteries de Hilde et Lou

Participation #12 au challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

Au fil des pages avec le tome 1 d’Eli & Gaston

J’emprunte à la médiathèque le tome 1 d’Eli & Gaston, L’esprit de l’automne de Ludovic Villain et Céline Deregnaucourt (éd. Ankama, 2019), une BD jeunesse à partir de 7 ans. Cette année, Eli ne passe pas ses vacances d’été avec ses parents mais chez sa grand-mère Jo. Et ça ne l’enchante guère. Dès la première soirée, tout se passe de travers, sa grand-mère la rassurant par une vieille histoire de gardiens de la forêt. Pourtant le lendemain matin, cette dernière semble préoccupée. Elle charge Eli de récupérer des œufs dans la ferme voisine. Mais Alexandre, un jeune garçon lui joue un mauvais tour en l’enfermant dans le poulailler. Après tant de frayeurs, la petite fille décide de s’enfuir et de retrouver ses parents. Mais en chemin, avec Gaston, son chat grassouillet et froussard, elle passe par une forêt aussi magnifique avec ses couleurs automnales qu’effrayante. Il y règne un silence inquiétant, les animaux semblant fuir quelque chose et certains arbres ayant été attaqués. Eli parviendra-t-elle à en savoir plus sur le mal qui ronge peu à peu la forêt?

Les jolies illustrations dynamiques et tout en rondeurs de Céline Deregnaucourt accompagnent à merveille la quête initiatique de la jeune héroïne. Eli est une petite fille un peu boudeuse qui, embarquée malgré elle dans une aventure fantastique, fait preuve de beaucoup de courage. Et que dire de cet esprit d’automne prenant la forme d’un dragon volant! Un très bon moment de lecture cosy et qui permet également de sensibiliser les jeunes lecteurs à l’écologie et à l’importance du cycle des saisons! Des suites sont prévues que je lirai avec plaisir, notamment pour en savoir plus sur la grand-Mère Jo.

Pour un autre avis sur cette BD jeunesse: Chicky Poo.

Challenge Halloween de Hilde et Lou #Esprit 

Challenge Petit Bac d’Enna #11 Catégorie Prénom: « Eli »

« Older posts Newer posts »

© 2024 JOJO EN HERBE

Theme by Anders NorenUp ↑