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Point lecture hebdomadaire #12

En ce (presque) début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (avec beaucoup de BD jeunesse) et celles en cours et sans doute à venir, avec deux passages à la médiathèque et un autre à la librairie pour le dernier tome de Charlock.

Nos lectures du 18 au 24 octobre 2021:

Des BD jeunesse:

  • (BD jeunesse) Petit Poilu, Mémé Bonbon de Pierre Bailly et Céline Fraipont (T4)

Nous lisons le tome 4 de Petit Poilu, Mémé Bonbon de Pierre Bailly et Céline Fraipont (éd. Dupuis, 2008, rééd. 2012), une BD jeunesse sans texte à partir de 3 ans. Attiré par des bonbons, Petit Poilu est fait prisonnier par Mémé Bonbon qui le fait travailler dans sa fabrique de bonbons. Parviendra-t-il à se libérer? Dans ce tome, il est question de l’attitude à avoir face à un adulte que l’on ne connaît pas: comment accorder à sa confiance et comment faire face à un adulte qui se révèle trop autoritaire. Encore une chouette aventure de Petit Poilu, un petit bonhomme curieux et débrouillard!

  • (BD jeunesse) Amelia Woods, Le manoir de Lady Heme de Carole Breteau et Morgane Lafille (T1)

Je lis le tome 1 du diptyque Amelia Woods, Le manoir de Lady Heme de Carole Breteau et Morgane Lafille (éd. Glénat, coll. Vents d’Ouest, 2021), une BD jeunesse fantastique dans laquelle en 1899, Amelia Woods venue étudier les oiseaux migrateurs à St-Mickael’s Bay est rattrapée par le passé mystérieux et magique de sa mère, récemment décédé. Un premier tome introductif pour les jeunes lecteurs (les révélations se faisant rapidement) et qui me donne envie de connaître la suite, ayant apprécié les illustrations!

  • (BD jeunesse) Chaque jour Dracula de Loïc Clément et Clément Lefèvre

Je lis aussi Chaque jour Dracula de Loïc Clément et Clément Lefèvre (éd. Delcourt Jeunesse, 2018), une BD jeunesse à partir de 9 ans avec un jeune Dracula victime de harcèlement scolaire, les traits du vampire me rappelant ceux d’Épiphanie dans le tome 1 de L’épouvantable peur d’Épiphanie Frayeur également illustrée par Clément Lefèvre. Un bon moment de lecture!

  • (BD jeunesse) Ninn, Magic City de Jean-Michel Darlot et Johann Pilet (T5)

Je lis le tome 5 de Ninn, Magic City de Jean-Michel Darlot et Johann Pilet (éd. Kennes, 2021, 64 pages), une BD jeunesse à partir de 9 ans et qui commence par un résumé des tomes précédents. Ninn retourne dans les Grands Lointains avec ses amis, Ulrika et Chad. Cette fois-ci, direction Magic City, un ancien parc d’attractions abandonné depuis plus d’un siècle et qui se révèle très inquiétant. Les trois amis font connaissance d’enfants qui tentent de survivre dans cet inquiétant parc, une entité magique les pourchassant. Parviendront-ils sains et saufs à quitter ce lieu? Un bon moment de lecture dans ce monde parallèle magique qui se finit sur un cliffhanger! J’apprécie toujours autant les illustrations.

  • (BD jeunesse) Les Croques de Léa Mazé (T2 et T3)

La semaine dernière, j’avais lu le premier tome du triptyque, Les Croques de Léa Mazé qui finissait sur un fort suspense. Rejointe dans ma lecture par Syl, j’ai lu en fin de semaine le tome 2, Oiseaux de malheurs (éd. de la Gouttière, 2019) et le tome 3, Bouquet final (même éditeur, 2020) qui clôt l’enquête de Céline et Colin, des jumeaux adolescents dans le cimetière attenant aux pompes funèbres gérées par leurs parents. Un très bon moment de lecture avec ce thriller jeunesse à partir de 9/10 ans! LC prévue avec Syl pour le dernier tome le 1er novembre 2021.

  • (BD jeunesse) Des lumières dans la nuit de Lorena Alvarez (T1 et T2)

Attirée par l’illustration de couverture, j’ai emprunté à la médiathèque le diptyque Des lumières dans la nuit de Lorena Alvarez (éd. Glénat, coll. Vents d’Ouest, 2018 (T1) et 2019 (T2)), des BD jeunesse à partir de 9/10 ans et qui s’inspire des souvenirs d’enfance de l’autrice colombienne. Dans le premier tome, je découvre l’histoire de Sandy, une petite fille qui passe ses journées seule à dessiner et à inventer des histoires, que ce soit le soir avant de se coucher ou pour échapper aux cours stricts et austères de l’école catholique qu’elle fréquente. Un jour, elle fait connaissance d’une nouvelle élève, Morfie qui s’intéresse de façon de plus en plus angoissante à ses dessins. Il y est question de créativité enfantine, d’ami imaginaire et de repli sur soi, Sandy s’enfermant de plus en plus dans son monde imaginaire au point de se couper de son entourage. Un bon moment de lecture avec un soupçon de magie avant tout pour les illustrations très oniriques!

Puis j’enchaîne avec le second tome, Hicotea. Je m’attendais à une suite du premier tome, pensant en apprendre plus sur Morfie. Or il s’agit d’une histoire tout à faite indépendante de la première, Sandy laissant libre cours à son imagination lors d’une sortie scolaire, après avoir découvert une carapace de tortue vide. Il y est question cette fois de fable écologique magnifiquement illustrée.

  • (BD jeunesse) La brigade des cauchemars, Nicolas de Franck Thilliez, Yomgui Dumont et Drac (T2)

Je lis également le tome 2 de La brigade des cauchemars, Nicolas de Franck Thilliez, Yomgui Dumont et Drac (éd. Jungle, coll. Frissons, 2018, rééd. 2020), une BD jeunesse à partir de 11 ans et qui permet d’en savoir plus sur la clinique du sommeil tout en soignant un nouveau patient adolescent, Nicolas. LC prévue avec Syl le 8 novembre 2021.

  • (BD jeunesse) Le loup en slip se les gèle méchamment de Wilfrid Lupano, Mayana Itoïz et Paul Cauuet (T2)

Nous lisons le tome 2 du Loup en slip, Le loup en slip se les gèle méchamment de Wilfrid Lupano, Mayana Itoïz et Paul Cauuet (éd. Dargaud, 2017, rééd. 2018, 40 pages), une BD jeunesse à partir de 5 ans et qui peut être lu seul par des jeunes lecteurs sachant lire en écritures majuscules et qui n’en oublie pas le lecteur adulte avec un clin d’œil à la fin aux Vieux Fourneaux. Avec le début de l’hiver, le loup se les gèle. Mais que se gèle-t-il? Les habitants de la forêt vont tenter de le découvrir rapidement afin d’éviter que le loup en slip redeviennent un grand méchant loup. Encore un très bon moment de lecture avec ce deuxième tome qui aborde avec humour la pauvreté et les inégalités sociales!

  • (BD jeunesse) La famille Vieillepierre, Le voyage de Kaï de Joe Todd-Stanton (T3)

Nous lisons enfin le tome 3 de La famille Vieillepierre, Le voyage de Kaï de Joe Todd-Stanton (éd. Sarbacane, 2020), une BD jeunesse à partir de 5/6 ans. Après les légendes islandaises et égyptiennes, cette fois-ci nous partons en Chine. Wen et sa fille Kaï sont appelés par les villageois d’un village attaqué par un monstre. Alors que Kaï pense qu’une grande aventure les attend, sa mère Wen les emmène dans une grande bibliothèque  pour trouver une solution dans les livres. La petite fille s’ennuie très vite jusqu’à ce qu’elle trouve un vieux parchemin contant les exploits du Roi des Singes. Serait-ce le début de l’aventure tant recherchée pour la jeune fille? L’histoire de cette petite fille attachante, à la fois impatiente et intrépide comme peut l’être un jeune enfant est très joliment illustrée. Il y est question de transmission familiale, d’aventures, d’autonomie et de légendes chinoises. Un très bon moment de lecture!

Un roman jeunesse:

  • (Roman jeunesse) La pathétique histoire de Birdie Bloom de Temre Beltz

J’ai fini de lire La pathétique histoire de Birdie Bloom de Temre Beltz (éd. Seuil Jeunesse, 2019, 351 pages), un roman jeunesse pour les 9/12 ans. Le narrateur est un livre qui nous raconte, à travers essentiellement des notes de bas de page, ce qui semble être une improbable amitié entre une vieille sorcière et une jeune orpheline du Foyer Salles-Cardeur à Fabulia. Un bon moment de lecture avec ce roman jeunesse qui aborde l’amitié et la confiance en soi!

Ma lecture en cours:

(Roman) Les Annales du disque-monde, La huitième couleur de Terry Pratchett (T1)

Je suis en train de lire le tome 1 des Annales du disque-monde, La huitième couleur de Terry Pratchett (éd. L’Atalante, 1996, rééd. 2014, 252 pages), un classique de fantasy paru pour la première fois en Grande-Bretagne en 1983 avec le voyage de Deuxfleurs, un riche touriste dans la cité mal famée d’Ankh-Morpork. Ce dernier recherche l’aventure et se fait guider par un mage traîne-ruisseau, Rincevent. Bien insouciant et imprudent en distribuant ses pièces d’or, Deuxfleurs fait une proie facile pour les brigands de la cité. Mais est-ce vraiment le cas? L’histoire est loufoque, l’auteur s’amusant à inventer tout un univers farfelu et des mots-valises avec des apartés destinés au lecteur.

Nos prochaines lectures envisagées:

  • (Roman jeunesse) le tome 4 de Charlock, Attaque chez les Chats-Mouraïs de Sébastien Perez et Benjamin Lacombe (éd. Flammarion Jeunesse, 2021, 77 pages), un roman jeunesse pour les 8/10 ans
  • (Roman jeunesse) Sacrées Sorcières de Roald Dahl et illustré par Quentin Blake (éd. Gallimard Jeunesse, Folio Junior, n°613, 1990, rééd. 2001, 238 pages), un roman jeunesse paru pour la première fois en 1983

Au fil des pages avec le tome 1 de Magic Charly

Cet été, j’avais lu le tome 1 de la trilogie Magic Charly, L’apprenti d’Audrey Alwett (éd. Gallimard Jeunesse, 2019, 416 pages), un roman jeunesse fantasy à partir de 12 ans et avec une magnifique illustration de couverture de Stan Manoukian. C’est aussi une lecture commune (T1 et/ou T2) dans le cadre du Challenge Halloween 2021.

Charly Vernier, un adolescent noir de 14 ans vit seul avec sa mère à Aix-en-Provence, cette dernière étant la directrice de son école, L’école des Allumettes Hurluberlu et son chat blanc. Mais après 5 ans d’absence, sa grand-mère maternelle, Dame Mélisse vient habiter chez eux bien affaiblie, ayant complètement perdu la mémoire. Le monde de Charly s’en trouve alors totalement chamboulé, ce dernier découvrant tout un pan de son passé depuis longtemps enfoui: il fait partie d’une famille de Magiciers.  Sa grand-mère n’est pas devenue sénile mais ses souvenirs lui ont été volés. Il décide donc d’apprendre la magie et devient un apprenti magicier auprès de Maître Lin qui a bien connu Dame Mélisse. Cela sera-t-il suffisant pour sauver sa grand-mère? Heureusement, il pourra compter sur deux élèves de son école, sa meilleure amie June qui n’a pas sa langue dans la poche et qui passe son temps à rechercher la meilleure bêtise à faire sans craindre les conséquences contrairement à Charly, plus posé et qui fait tout pour éviter les conflits et aussi la très sérieuse et mystérieuse Sapotille.

Comme dans tout tome introductif, Audrey Alwett prend le temps de poser le décor très riche et détaillé en emmenant le lecteur dans un monde magique à la fois drôle et fantaisiste, même si on sent déjà un côté sombre et inquiétant. Avec une imagination foisonnante couplée à un vocabulaire déjanté fait de mots inventés et de mots-valises, l’autrice fourmille d’idées magiques farfelues comme par exemple, Pépouze, une serpillière animée qu’on voudrait bien aussi adopter, des grimoires volants ou des citrolles pour se déplacer ou bien encore des gourmandises magiques qu’on dégusterait bien comme des beignets de prédiction avec beaucoup de sucrétincelle, des apocachips, des croissoleils ou même des madeleines de réconfort. On retrouve certes des allusions plus ou moins prononcées à Harry Potter ou au Disque-Monde mais Audrey Alwett a su créer un univers bien à elle, ce qu’elle avait déjà fait en tant que scénariste de Princesse Sara, une BD jeunesse. 

Puis  l’histoire s’accélère et j’enchaîne alors les chapitres, découvrant comme Charly avec enthousiasme ou inquiétude le monde bien codifié des Magiciers comme peut l’être celui des quiétons (ceux qui vivent sans magie et sans même connaître son existence). Il est ainsi question de quête initiatique, d’amitié, de secrets de famille et de complots. D’autre part, au-delà de la dimension magique, ce premier tome aborde des questions sociétales comme par exemple les dérives du pouvoir politico-judiciaire, le marché parallèle de magie qui est présentée comme une ressource rare, les inégalités de classe ou bien encore la mort, la vieillesse…

Un très bon moment de lecture en compagnie d’un trio d’adolescents attachants et qui se termine en plein suspense! Au passage, je coche la case 12 « French touch » du bingo puisque l’histoire se passe dans la ville revisitée d’Aix-en-Provence et dans une ville fictive de Bretagne, Thadam. Le troisième et dernier tome, Après tout, le déluge est prévu pour septembre 2022. Mais avant cela, je consacrerai, dimanche prochain, un billet au tome 2, Bienvenue à Saint-Fouettard lu ce mois-ci. 

Pour d’autres avis sur le tome 1: Chicky Poo, Tiphanya (IG), Hilde, Blandine (et son trio) et Lou.

Participation #15 au Challenge Halloween 2021 de Hilde et Lou #Roman jeunesse et case 12 du bingo

Participation #65 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice française

Participation #69 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Gourmandises magiques

Au fil des pages avec le tome 3 de Spooky, Les contes de travers

Comme l’année dernière avec le tome 2, nous faisons à nouveau une lecture commune avec Hilde du tome 3 de Spooky, Les contes de travers, Malices de princesse de Carine-M et Élian Black’mor (éd. Glénat Jeunesse, 2017), une BD jeunesse à partir de 9 ans. C’est avec plaisir que je retrouve l’univers déjanté et creepy de Spooky, une jeune princesse qui est, dans ce tome, dans les préparatifs de sa fête d’anniversaire d’Halloween, étant née un 31 octobre.

Mais les 7 Nains débarquent à la pension londonienne des oncles de Spooky, les Trois petits cochons vampires et interdisent à la jeune princesse d’accéder au royaume des contes de fées gouverné par ses parents. Spooky entend bien y retourner grâce à l’aide de sa marraine poule-fée qui lui offre un sac à malices. Elle apprend également que ses parents sont partis très loin en voyage et ont pendant leur absence été remplacés par un despote qui met tout sens dessus dessous. Encore une nouvelle enquête pour Spooky semée d’embûches ou plutôt de petits cailloux! Spooky arrivera-t-elle à arrêter la panique qui secoue le royaume?

J’ai bien évidemment su très vite qui se cachait derrière la personne à l’origine de ces nouveaux méfaits (un personnage que j’adore mais chut je n’en dirai pas plus). Une fois encore, les auteurs de cette BD jeunesse s’amusent à détourner et retourner les contes traditionnels tout en y ajoutant de nombreuses références et clins d’œil à la pop culture  avec cette fois Blanche-Neige ou Le Petit Poucet prenant les traits de Malcolm McDowell dans Orange mécanique de Stanley Kubrick (1971) et dont les cailloux blancs font s’égarer Spooky dans la forêt.

Tout en évoluant dans un univers de contes de fées creepy, Spooky est également une jeune fille moderne et hyperconnectée. Encore un bon moment de lecture en compagnie de Spooky! J’ai encore une fois beaucoup apprécié les magnifiques illustrations qui vont dans tous les sens, même si l’intrigue est un peu en-deça des précédentes. Dommage qu’il n’existe pas de tome 4 comme pourtant annoncé à la fin de la BD, je me serai plongée sans hésitation dans de nouvelles pages du journal intime de Spooky… « Keep calm and love creepy! »

Enfin, au fil de ma lecture, j’ai noté des passages gourmands avec par exemple: de la cervelle de citrouille en gelée, des petits biscuits en pyjama de squelette, bol de céréales aux choco-crocos acidulés, un marécage au beurre salé…

Pour un autre avis sur ce tome 3: Hilde.

Participation #8 au Challenge Halloween 2021 de Hilde et Lou #BD jeunesse et Case 23 du bingo

Participation #62 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #Contes détournés

Challenge Petit Bac d’Enna #13 Catégorie Prénom: « Spooky »

Participation #64 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

Nos lectures » Alice au Pays des Merveilles »

Pendant le Mois Anglais 2021, j’ai voulu cette année me replonger dans l’univers carrollien avec Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll (paru pour la première fois en 1865) et sa suite, De l’autre côté du miroir (paru pour la première fois en 1930). Et pour cette immersion dans le terrier du lapin blanc, j’ai été en bonne compagnie avec Blandine, le mois de juin ayant été ponctué de lectures communes avec elle. Nous reprenons toutes les deux cette immersion en septembre, mois dédié par le challenge A Year in England 2021 aux romans jeunesses. Partant d’un même texte, les versions traduites et illustrées que j’ai pu lire m’ont entraînée dans des ambiances et époques bien différentes, avec des Alice aux multiples visages et une préférence pour la traduction d’Henri Parisot.

Des versions classiques (texte intégral)

  • Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll et illustré par John Tenniel (1865)

Quand j’avais la vingtaine, après une discussion avec un ami qui venait de le lire après un long trajet en train, j’ai eu envie de découvrir l’œuvre originelle que je ne connaissais que par le dessin animé Disney. J’avais donc acheté Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll, illustré par John Tenniel (illustrations en noir et blanc) et traduite par Jacques Papy (éd. Folio classique, 1994, rééd. 2003). Après avoir suivi par curiosité un lapin blanc dans son terrier, Alice une petite fille se retrouve plongée dans des aventures extraordinaires au pays des merveilles, celui du rêve.

  • Alice au Pays des Merveilles illustré par Benjamin Lacombe

Cette fois, je replonge dans l’univers carrollien d’Alice au Pays des Merveilles avec la version magnifiquement illustrée par Benjamin Lacombe et traduite par Henri Parisot (éd. Soleil, coll. Métamorphose, décembre 2015, 290 pages), un roman jeunesse au grand format pour les adolescents, à partir de 13 ans avec une Alice se mouvant dans une ambiance gothique et parfois troublante. Dans la préface puis à la fin de l’ouvrage, il est rappelé la genèse de cette histoire, le travail de traduction pour garder l’esprit des jeux de mots et de langage et aussi des photos et des lettres de la correspondance de Lewis Carroll.

  • Alice au Pays des Merveilles illustré par Guillaume Sorel

J’ai également emprunté une autre version illustrée à partir de la même traduction française, celle d’Henri Parisot: Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll et illustré par Guillaume Sorel (éd. Rue de Sèvres, 2014), un roman jeunesse (classé aussi en BD jeunesse) à partir de 13 ans. Guillaume Sorel présente une Alice sous les traits d’une adolescente plus qu’une enfant et avec une apparence plus british et l’ancrant dans une époque victorienne. Les personnages rencontrés et lieux visités par Alice sont plus angoissants bien qu’enfantins au point que je me demande si c’est un rêve ou un cauchemar que fait la jeune fille.

  • Alice au Pays des Merveilles illustré par Helen Oxenbury

Encore une version d’Alice au Pays des Merveilles traduite par Henri Parisot et cette fois illustrée par Helen Oxenbury (éd. Flammarion, 1999), un roman jeunesse à partir de 12/13 ans. Helen Oxenbury présente Alice sous des traits d’une petite fille pleine d’esprit et de vie, dans des vêtements modernes. L’illustratrice alterne des illustrations en couleurs pastel et en noir et blanc dont il se dégage une douceur et une ambiance enfantine, espiègle et joyeuse où les personnages secondaires sont bien mis en avant. Et cette fois, nous avons la réponse a posteriori apportée par Lewis Carroll à Noël 1896 sur la devinette du Chapelier (« Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un bureau? »).

  • Alice au Pays des Merveilles illustré par Rébecca Dautremer

Je lis aussi Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll, illustré par Rébecca Dautremer et traduit par Sophie Koechlin (éd. Gautier-Languereau, 2010), un roman jeunesse à partir de 13 ans. Rébecca Dautremer s’est éloignée de l’image que Lewis Carroll avait donnée d’Alice puisqu’ici, l’illustratrice en fait une petite fille brune très proche d’Alice Riddel, la petite fille pour qui Lewis Carroll avait écrit ce conte. Le décor fait plus penser aux années 50/60 et aux bayous de Louisiane (Alice évoluant dans les mangroves et la maison du lapin blanc étant sur pilotis par exemple).

Des versions abrégées

  • Alice au Pays des Merveilles de Sophie de Mullenheim et Paku

Nous lisons Alice au pays des merveilles de Sophie de Mullenheim et Paku, d’après le roman éponyme de Lewis Carroll (éd. Auzou, coll. Les p’tits classiques, 2016), un album jeunesse à partir de 3 ans et qui est une version simplifiée joliment illustrée.

  • Alice au pays des merveilles, Dans le terrier du lapin blanc illustré par Éric Puybaret

Je lis aussi Alice au pays des merveilles, Dans le terrier du lapin blanc illustré par Éric Puybaret (éd. De la Martinière Jeunesse, 2015), un album jeunesse à partir de 6 ans et qui reprend les cinq premiers chapitres du roman originel, laissant pour la suite libre cours à l’imagination du lecteur. Un très bon moment de lecture! A noter qu’il existe une suite parue en 2017, A l’heure du thé avec le chapelier.

Des versions détournées/revisitées du conte

Des histoires reprenant le(s) personnage(s) du conte

  • Madame le Lapin Blanc de Gilles Bachelet

Je lis Madame le Lapin Blanc de Gilles Bachelet (éd. Seuil Jeunesse, 2012), un album jeunesse prenant le point de vue de la femme du célèbre lapin blanc toujours en retard d’Alice au Pays des Merveilles. Épouse et mère au foyer débordée, Madame le Lapin Blanc écrit à son journal son quotidien. Un très bon moment de lecture!

Des histoires qui m’ont fait penser à Alice au pays des merveilles

  • L’anniversaire de Pierre Mornet

En lecture commune avec Blandine, j’ai L’anniversaire de Pierre Mornet (éd. Autrement, 2013), un album jeunesse à partir de 8 ans et qui me replonge dans le monde de l’enfance avec une petite fille qui rencontre le jour de son anniversaire celle qui deviendra sa meilleure amie. Un bon moment de lecture plein de poésie, d’onirisme et d’imagination enfantine!

Pour d’autres idées de lectures autour d’Alice au Pays des Merveilles: Blandine.

Participation #36 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Billet thématique

Participation #58 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Tea-party

Participation #23 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie #Classique jeunesse

Participation #58 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #Contes et légendes au jardin

Participation #20 au Challenge Cottagecore 2021 de MissyCornish #Jardin

Challenge des 50 livres recommandés par Miyazaki – Bidib (8)

Au fil des pages avec La petite sœur du Chaperon rouge

Nous lisons La petite sœur du Chaperon rouge de Didier Lévy et Clotilde Perrin (éd. Milan, 2015), un album jeunesse à partir de 4 ans. Devenue célèbre, le Petit Chaperon rouge voudrait également être riche et projette, avec sa grand-mère tout aussi célèbre qu’elle, de transformer la forêt enchantée en gigantesque parc d’attractions. Mais sa petite sœur, Carlotta, amie du loup n’est pas de cet avis et va tout faire pour sauver la forêt et ses habitants issus des contes de fées. Y parviendra-t-elle?

Il s’agit d’une suite moderne au Petit Chaperon rouge qui est bien loin de l’image qu’on s’en fait à la lecture du conte traditionnel de Charles Perrault (qui apparaît même dans l’histoire). Il y est question d’écologie, d’enfance et d’imagination, Carlotta, du haut de ses 8 ans, se dressant contre les plans de de son illustre grande sœur pour sauver la forêt enchantée, réussissant à réveiller les arbres centenaires (ce qui m’a fait penser au Seigneur des anneaux et à L’histoire sans fin). 

Il est amusant de s’arrêter sur les grandes illustrations fourmillant de détails et au trait caractéristique de Clotilde Perrin afin de repérer les personnages des contes de fée comme une sorcière, Raiponce ou une sirène et qui apparaissent aussi sur les pages de garde… Un bon moment de lecture avec ce conte détourné et cette petite fille espiègle, un brin sauvageonne et courageuse!

Participation #53 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #Conte détourné

Challenge Petit Bac d’Enna #10 Catégorie Couleur: « Rouge »

Participation #20 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie #Conte détourné

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