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Point lecture hebdomadaire 2023 #18

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du 1er au 7 mai 2023:

Des lectures jeunesse:

  • (Roman premières lectures) Le poussin perdu d’après Rob Scotton

Mon mini lutin a lu dans la collection « Je lis avec Splat », Le poussin perdu d’après Rob Scotton (éd. Nathan Jeunesse, 2020, 39 pages), un roman première lectures (CP, niveau 2) à partir de 6 ans. C’est au tour de Splat, aidé de son ami Harry Souris, de s’occuper des 12 œufs de sa classe. Mais ces derniers sont sur le point d’éclore. Arrivera-t-il à tous les ramener le lendemain dans sa classe? Un bon moment de lecture rigolo pour apprendre à lire!

  • (Album jeunesse) L’escargot de Minu Kim

Nous avons lu, sur les conseils de l’une des bibliothécaires, L’escargot de Minu Kim (éd. L’école des loisirs, 2022), un album jeunesse à partir de 2/3 ans. Sur sa draisienne, un petit garçon voudrait bien suivre son frère aîné et ses amis qui sont partis se promener à vélo. Mais très vite, il les perd de vue, fait une mauvaise chute et aperçoit un escargot. Et si prendre son temps comme l’escargot était la voie à suivre plutôt que d’aller toujours plus vite, quitte à passer à côté de la nature qui l’entoure? Les illustrations en noir et blanc avec une touche de rouge renforcent alors l’émerveillement du petit garçon à la fin de l’histoire.  Un bon moment de lecture!

  • (Album jeunesse) Le loir à la théière d’Anahita Ettehadi et Juliette Lagrange

Nous avons également lu Le loir à la théière d’Anahita Ettehadi et Juliette Lagrange (éd. Sarbacane, 2022, 40 pages), un album jeunesse joliment illustré et à partir de 3 ans. Séparé de ses parents et perdu dans la forêt après un incendie au cours d’un soir d’automne, Lewis un petit loir collectionnant les marrons tente de les retrouver. Arrivera-t-il à se débrouiller tout seul ?  Il y est question de courage, de persévérance et de famille. Les illustrations à l’aquarelle de Juliette Lagrange (illustratrice que nous connaissions déjà avec la chouette Hulotte) sont  douces et poétiques, plongeant le petit loir dans l’immensité de la forêt. Un bon moment de lecture!

  • (Documentaire jeunesse) Professeur Astrocat voyage au cœur du corps humain de Dominic Walliman et Ben Newman

Nous avons lu plusieurs pages de Professeur Astrocat voyage au cœur du corps humain de Dominic Walliman et Ben Newman (éd. Gallimard Jeunesse, 2018, 65 pages), un documentaire jeunesse magnifiquement illustré et à partir de 7 ans. Nous en apprenons ainsi plus sur le corps humain: le système nerveux, le cerveau ou bien encore le système immunitaire… Ce documentaire est aussi bien réussi et instructif que celui que nous avions déjà lu de cette collection au sujet des mers et océans.

Des lectures adulte:

Parmi les romans adultes que j’ai lus cette semaine, je ne parlerai dans ce billet que de certains.

  • (Romance contemporaine) Contre cœurs de Laurie Pyren

J’ai lu, en e-book, Contre cœurs de Laurie Pyren (éd. Autoédition, 2023, 344 pages), une romance contemporaine se déroulant entre Cancún et Pinson-Les Flots. Après avoir gagné ex-aequo le gros lot de la course aux œufs de Pâques de Pinson-Les Flots (un voyage à Cancún et la somme de 10.000 euros à partager), Océane et Lucas  sont obligé de partager leur quotidien alors qu’ils ne se supportent pas. Derrière la romance, il y est question d’estime de soi, de choix de vie, de résilience, Océane ayant à cœur de monter sa propre entreprise artisanale et Lucas de respecter une promesse vieille de 10 ans faite à son frère cadet. Un bon moment de lecture avec cette romance ennemis to lovers pétillante et pas si légère que ça!

  • (Romance historique) Rivalités, Rendez-vous sous le cerisier de Kate Bateman (T3)

J’ai lu le tome 3 de Rivalités, Rendez-vous sous le cerisier de Kate Bateman (éd. J’ai lu, 2023, 320 pages), une romance historique se déroulant en 1815 entre deux familles de la haute aristocratie anglaise rivales depuis plusieurs siècles, les Montgomery et les Davies mais dont les derniers descendants qui se connaissent depuis l’enfance pourraient mettre un terme à cette rivalité. C’est avec plaisir que j’ai retrouvé cette série livresque et j’étais curieuse de découvrir la romance entre Morgan Davies et Harriet Montgomery dont on avait un petit aperçu dans les tomes précédents. Depuis l’enfance, ils ne cessent de se lancer des défis jusqu’au dernier plus sensuel, Harriet mettant au défi le capitaine Morgan de revenir vivant de la guerre contre Bonaparte, le prix étant 3 baisers. Leur attirance est indéniable et toute mignonne. Leur romance slow burn prend son temps, chacun des deux pensant que son amour est à sens unique. Un bon voire très bon moment de lecture! Un prochain tome est prévu et je me demande sur laquelle des Montgomery le dernier frère Davies va jeter son dévolu au vu des dernières déclarations des deux vieilles tantes farfelues.

  • (Cosy mystery) Une enquête de Beatrice Hyde-Clare, De fâcheuses fiançailles de Lynn Messina (T4)

J’ai lu, en e-book, le tome 4 d’Une enquête de Beatrice Hyde-Clare, De fâcheuses fiançailles de Lynn Messina (éd. Les Escales, 2023, 363 pages), un cosy mystery se déroulant sous la Régence anglaise sous fond de romance historique et qui reprend quelques instants après les fiançailles entre Beatrice Hyde-Clare et Damien Matloc, le duc de Kesgrave. Afin de gérer la situation au mieux, la jeune femme ne voit rien d’autre que de mener une nouvelle enquête pour le compte de la comtesse d’Abercrombrie qui la touche intimement puisqu’il s’agit d’en savoir plus sur le décès de ses parents survenus 20 ans auparavant. Encore un très bon moment de lecture avec ce tome qui permet à Beatrice Hyde-Clare d’en apprendre plus sur ses parents et de se préparer à sa manière à se marier!

  • (Romance d’urban fantasy) Sorus, L’Ordre des gardiens de Céline E. Nicolas (T1)

J’ai lu, en e-book, le premier tome de la duologie Sorus, L’Ordre des gardiens de Céline E. Nicolas (éd. Autoédition, 2022, 431 pages), une romance d’urban fantasy qui se déroule dans un monde où les humains ont quasiment exterminé toutes les créatures surnaturelles. Deux sœurs sorcières âgées de plus de 300 ans, Nyris et Celestia tente de survivre loin de la Cour des Miracles et de l’Ordre de Sorus. Mais un jour, Nyris est privée de ses pouvoirs et rendue humaine par la sorcière à la tête de la Cour des Miracles. Pour récupérer ses pouvoirs, elle intègre l’unité d’élite de l’Ordre de Sorus avec à sa tête le redoutable Keythan qui a voué sa vie à anéantir tous les « monstres » comme elle. J’ai apprécié l’univers magique imaginé par l’autrice et la quête de la sorcière pour regagner ses pouvoirs. Les personnages principaux étaient quand même très caricaturaux au départ puis sont devenus plus nuancés au fil des pages, en particulier Keythan qui aux côtés de Nyris remet en question ses convictions et croyances à l’égard des créatures surnaturelles.  Un bon voire très bon moment de lecture!

  • (Romance d’urban fantasy) Sorus, Le Prince des Ombres de Céline E. Nicolas (T2)

J’ai enchaîné avec le second tome de la duologie Sorus, Le Prince des Ombres de Céline E. Nicolas (éd. Autoédition, 2023, 354 pages), une romance d’urban fantasy qui reprend là où s’était arrêté le tome précédent mais cette fois avec la romance plus sombre entre Célestia, la sœur cadette de Nyris qui a le pouvoir de lire l’avenir et Dorkhan, un mage noir. Célestia a bien l’intention de s’émanciper de sa sœur qui ne cesse de l’infantiliser et d’échapper à la prophétie funèbre qui la poursuit depuis qu’elle est toute petite. Il y est ainsi question de quête de soi, de complots, d’acceptation de soi, de rédemption et de vivre ensemble. Un bon voire très bon moment de lecture également avec ce tome que j’ai préféré au précédent!

  • (Romantasy) Gyara, Alyrane, Le réveil de l’équilibre de Galli May (T1)

J’ai lu, en e-book, le premier tome de la trilogie Gyara, Alyrane, Le réveil de l’équilibre de Galli May (éd. Autoédition, 2022, 384 pages), une romantasy dans laquelle le monde magique est divisé entre les descendants humains des Alyriniens et Noctr, suite à une malédiction ayant eu lieu 300 ans auparavant. En récupérant un morceau de la Table d’Anis, un artefact puissant susceptible de rétablir l’équilibre pour le compte de l’empereur Makel, le Général Daryl Arguin recueille une jeune femme amnésique. Cette dernière ne se souvient de rien, ni de son nom ni de son histoire. Lorsqu’un premier souvenir la submerge, elle sait désormais que sa vie est en danger. Il y est question de malédiction, de prophétie, d’intrigues politiques, de magie, de quête de soi, de traîtrise… L’intrigue est addictive, les personnages sont complexes et tout en nuances, tout en gris, leur passé se dévoilant petit à petit. Un triangle amoureux se dessine en arrière plan même si j’ai une préférence pour Daryl torturé par les actes de passé et sa loyauté mal placée. Un très bon moment de lecture! J’ai d’ailleurs enchaîné en commençant le tome 2, Gyara, Amenis, L’équilibre fragile (éd. Autoédition, 2022, 493 pages).

Point lecture hebdomadaire 2023 #5

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du 30 janvier au 5 février 2023:

Avec la chandeleur le 2 février 2023 et les crêpes qui vont avec, nous avons relu des histoires gourmandes avec des crêpes et découvert deux nouveaux albums sur ce thème.

Des lectures jeunesse:

  • (Documentaire jeunesse) La grande fabrique à crottes de Nadja Belhadj et Philippe de Kemmeter

Nous avons lu La grande fabrique à crottes de Nadja Belhadj et Philippe de Kemmeter (éd. Saltimbanque, 2021, 48 pages), un documentaire jeunesse loufoque et instructif sur les crottes, que ce soit chez l’être humain ou les animaux. Le duo a réussi à rendre « attractif » les excréments. Nous avons d’ailleurs revu l’information que nous avions déjà lue dans tome 1 de Charamba, hôtel pour chats, Bobine s’en mêle de Marie Pavlenko et Marie Voyelle, la création de papier à partir de bouses d’éléphant. une lecture très intéressante (avec un manchot empereur comme guide) mais à éviter avant de manger!

  • (Documentaire jeunesse) Professeur Astrocat au fond des océans de Dominic Walliman et Ben Newman

Nous avons également lu Professeur Astrocat au fond des océans de Dominic Walliman et Ben Newman (éd. Gallimard Jeunesse, 2020, 68 pages), un documentaire jeunesse magnifiquement illustré et à partir de 7 ans. Au côté du Professeur Astrocat et de ses amis, nous en apprenons plus sur les fonds marins. Un très bon moment de lecture pour apprendre de façon ludique! J’ai déjà repéré qu’il existait d’autres tomes avec le Professeur Astrocat au sujet de l’espace, de la conquête spatiale ou encore du corps humain.

  • (Album jeunesse) Les rhinos ne mangent pas de crêpes d’Anna Kemp et Sara Ogilvie

Nous avons lu Les rhinos ne mangent pas de crêpes d’Anna Kemp et Sara Ogilvie (éd. Little Urban, 2017), un album jeunesse à partir de 3 ans. Se sentant délaissée par ses parents et bien seule, Mathilde voit son quotidien chambouler par l’arrivée d’un énorme rhinocéros violet qui adore les crêpes. Et si cette nouvelle amitié lui permettait de renouer avec ses parents tout le temps bien trop occupés pour l’écouter? Il y est ainsi question de famille et de relation parents/enfant unique. Un très bon moment de lecture loufoque et gourmand avec une fin en boucle qui apporte une touche plus réaliste à l’histoire, ancrée dans l’imaginaire de l’enfance!

  • (Album jeunesse) Un goûter parfait de Chinatsu Watanabe

Nous avons lu Un goûter parfait de Chinatsu Watanabe (éd. Bayard Jeunesse, 2020, rééd. 2021), un album jeunesse cartonné pour les tout-petits, paru pour la première fois au Japon en 2014 et avec un effet miroir astucieux qui permet une lecture en trois dimensions, les pages se reflétant l’une dans l’autre en suivant les étapes de la recette des crêpes. Une jolie découverte gourmande!

Des lectures adulte:

Parmi les douze romans adultes que j’ai lus cette semaine, je ne parlerai dans ce billet que de deux.

  • (Romantasy) Nedala, La promise de sang de Lira Vedia (T1)

J’ai lu, en e-book, le tome 1 de Nedala, La promise de sang de Lira Vedia (éd. Autoédition, 2022, 451 pages), une romantasy. Dans les Sept Royaumes, Lewane est destinée à l’âge de 12 ans à être la Nedala d’Aliarena qui est elle-même destinée à être, à l’âge de 13 ans, la Promise qui doit épouser Elion, le futur Grand Maître de Méramar.  Tel en a décidé un Graveur de Sang. En tant que Nedala, la jeune femme de 18 ans doit protéger au péril de sa vie Aliarena. Lorsque cette dernière est kidnappée, Lewane part sur ses traces tenant pour responsable un des gardes haut gradés, Mathioé, âgé de 30 ans. La prophétie de la Promise de Sang est-elle en train d’avoir lieu?

Il est question de prophétie, de secrets de famille, de complots politiques, de quête initiatique, Lewane devant remettre en cause tout ce qu’elle a appris et découvrant sa vraie identité, ayant désormais la faculté troublante de lire les souvenirs des autres. Doit-elle continuer coûte que coûte à ramener Aliarena auprès du futur Grand Maître, Elion ou aux contraires aidés ceux qui l’ont kidnappée? La romance entre Nedala et Mathioé prend son temps et malgré cet amour improbable, je l’ai trouvé bien mieux amenée que dans Mille battements de cœur de Kiera Cass par exemple. Un très bon moment de lecture plein d’action, de rebondissements, de secrets, d’instabilité politique et de romance slow burn! Ce tome finissant en plein suspens, j’ai hâte de pouvoir lire la suite, n’ayant pas vu les pages défiler.

  • (Romantasy steampunk) Le protectorat de l’ombrelle, Sans âme de Gail Carriger (T1)

Repéré depuis très longtemps chez Bidib pour son univers steampunk, j’ai lu, en e-book, le tome 1 du Protectorat de l’ombrelle, Sans âme de Gail Carriger (éd. Calmann-Lévy, 2011, 338 pages), une romantasy steampunk se déroulant dans une Angleterre victorienne où vivent des créatures surnaturelles comme les vampires et les loups-garous et de rares créatures paranaturelles comme Alexia Tarabotti, une lady de 26 ans célibataire (elle se considère comme vieille fille) et sans âme, son contact bloquant les capacités surnaturelles. Au cours d’une soirée ennuyante au sein de la haute aristocratie anglaise, Alexia tue en se défendant un jeune vampire assoiffé de sang qui vient de l’agresser. Lord Conall Maccon, comte de Woolsey et loup-garou écossais centenaire est chargé de mener l’enquête, l’Alpha étant secondé par son Bêta, le professeur Randolph Lyall.

Ce premier tome tient surtout au duo formé entre Alexia et Conall. La jeune femme se révèle intelligente, cultivée et avec un fort caractère, tenant tête au vieux loup-garou bourru qui entre exaspération et attirance ne sait plus comment se comporter avec elle. Leur duo est attachant et fonctionne à merveille, avec un jeu du chat et de la souris plein de joutes verbales rigolotes sur le mode ennemies to lovers. Un très bon moment de lecture avec ce premier tome mêlant enquête policière et romance avec une bonne dose d’humour! Je continuerai avec plaisir cette saga steampunk parue entre 2012 et 2014 et qui comprend 5 tomes, seuls les deux premiers tomes étant disponibles en e-book et les trois premiers tomes ayant été adaptés en mangas.

Au fil des pages avec Au commencement

Nous avons lu et relu en octobre 2021 Au commencement d’Henri Meunier et Vincent Bergier (éd. Seuil Jeunesse, 2017), un grand album jeunesse documentaire à partir de 6 ans qui aborde avec humour et du point de vue des fourmis l’apparition de la vie sur Terre, après le point de vue des poules dans Toute la vérité sur les dinosaures de Guido Van Genechten (éd. Mijade, 2018) ou L’hôpital des dinosaures de Hye-Won Kyung (éd. Versant Sud Jeunesse, 2020). 

Cet album jeunesse reprend les étapes-clés de l’histoire de la Terre et de l’évolution des espèces en mettant en scène avec humour et en personnifiant les éléments de vie ayant marqué le cours de l’Histoire: le Big bang, les premières cellules, les dinosaures, les fourmis… C’est une approche originale et ludique pour se rappeler ou découvrir la théorie de l’évolution à travers les dialogues entre les éléments de vie. Un très bon moment de lecture à la fois rigolo et instructif et à double lecture puisqu’il plaira autant aux enfants qu’aux parents qui y trouveront de nombreuses références à la Pop culture (jeux, films…)!

Et j’ai même noté un passage gourmand pour le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine lorsqu’il est question de l’apparition et du développement exponentielles des eucaryotes, organismes vivants complexes qui se régalent ici de desserts sucrés.

Participation #31 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant

Participation #65 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #France

Point lecture hebdomadaire #51

En ce (presque) début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures) et ma lecture en cours.

Nos lectures du  18 au 24 juillet 2022:

Des lectures jeunesse:

Encore beaucoup de relectures cette semaine car nous ne sommes pas allés à la médiathèque depuis la fin juin. Mais nous n’avons pas encore tout lu de nos derniers emprunts, notamment des histoires sur les insectes et en particulier les fourmis puisque nous attendions d’avoir chez nous une fourmilière pour mieux les observer (ce sont des messor barbarus).

  • (Album jeunesse) Suivons une fourmi de Tsutomu Kikuchi

Nous lisons et relisons Suivons une fourmi de Tsutomu Kikuchi (éd. L’école des loisirs, 1993), un album jeunesse à partir de 2/3 ans aux magnifiques illustrations de fourmis très réalistes. L’histoire est simple: comme le titre l’indique, nous suivons une fourmi qui s’empare d’un petit bout de biscuit pour le ramener jusqu’à son nid. Un très bon moment de lecture!

  • (Documentaire jeunesse) Les fourmis de Stéphanie Ledu et Anne Rouquette

Puis nous lisons et relisons Les fourmis de Stéphanie Ledu et Anne Rouquette (éd. Milan Jeunesse, coll. Mes p’tits docs, 2018), un documentaire jeunesse pour les 3/6 ans. Nous en apprenons un peu plus sur les fourmis rousses des bois: leur mode de vie dans la fourmilière, l’organisation dans leur nid, leur mode d’alimentation, les dangers qui les guettent, etc. Il y a également quelques pages sur d’autres espèces de fourmis. Un chouette documentaire accessible aux plus jeunes et qui peut donner le goût à la myrmécologie!

  • (Album jeunesse) Les idées sont de drôles de bestioles d’Isabelle Simler

Nous lisons Les idées sont de drôles de bestioles d’Isabelle Simler (éd. Éditions courtes et longues, 2021), un album jeunesse à partir de 6 ans et à la couverture intrigante puisque ne présentant aucune information (ni titre/nom de l’auteur ni résumé de quatrième de couverture…). Dans cet album jeunesse surprenant, Isabelle Simler explique ce qu’est une idée. Pour y répondre, elle crée des analogies entre nos pensées et des animaux familiers qui se dessinent et disparaissent aussi vite qu’une idée. Un bon moment de lecture originale, abstraite, poétique et philosophique avec un graphisme si reconnaissable!

  • (Roman jeunesse) Moi, Charybde, piégée avec Scylla de Sylvie Baussier et Tristan Gian (T6)

J’ai lu Moi, Charybde, piégée avec Scylla de Sylvie Baussier (éd. Scrineo, coll. Mythologie, 2022, 111 pages), un court roman jeunesse à partir de 10 ans avec dans les premières pages de jolies illustrations en noir et blanc de Tristan Gian et qui se place du point de vue des monstres de la mythologie grecque et non des héros. Après avoir assouvi sa faim en mangeant un bœuf volé à Héraclès, Charybde, la fille de Gaïa et de Poséidon, a été lourdement punie par Zeus qui l’a transformée pour l’éternité en tourbillon en pleine mer, la condamnant à avaler pour l’éternité, trois fois par jour, tout ce qui passe à sa portée. Le temps qui passe devient pesant pour elle, se remémorant sans cesse l’acte l’ayant conduit à cet état, la rendant triste et dépressive, malgré la présence de Scylla, une nymphe dont le bas du corps a été transformée en 6 chiens attachés à sa taille par la magicienne Circé, jalouse d’elle ou plus précisément de l’amour non réciproque que lui porte le dieu marin Glaucos.

Cette punition était-elle vraiment légitime et n’était pas cruelle pour mettre fin à la trop grande gourmandise de Charybde? Tout comme pour Scylla, victime de la jalousie de Circé, il y est question de justice/injustice, de destinée sous le jonc des dieux et des déesses. Leur destin est mis en opposition avec celui plus favorable réservé à Ulysse, Jason ou Énée qui n’apparaissent dans ce récit que comme personnages secondaires… Il y a la fin un petit dossier documentaire sur le mythe de Charybde et Scylla ainsi qu’un cahier de jeux sur la compréhension de l’histoire. Un bon moment de lecture instructif, à la portée des jeunes lecteurs avec ce tome 6 que j’ai bien plus apprécié que la série de romans jeunesse L’enfance des Dieux.

Des lectures adulte:

Parmi les romans adultes que j’ai lus cette semaine, je ne parlerai dans ce billet que de certains.

  • (Roman fantasy historique) Une plume et des crocs, La nuit des loups de Delphine Montariol (T1)

J’ai lu, en e-book, le tome 1 de la trilogie Une plume et des crocs, La nuit des loups de Delphine Montariol (éd. Belle Époque, 2022, 349 pages), un roman de fantasy historique. A Paris, en mai 1889, Aurore Martin tente de devenir journaliste. A la recherche d’un fait-divers qui pourrait lui permettre de l’être, elle est amenée à enquêter sur une série de meurtres sanglants et fait la rencontre des membres de la brigade lupine, en particulier l’inspecteur principal Gabriel Lysenko. Dans un Paris de la Belle Époque, les goules menacent, osant même sortir le jour.L’autrice développe ainsi tout un univers fantastique rempli de nombreuses créatures surnaturelles avec magie blanche ou magie noire (loup-garou, élémentaire, sorcière, vampire, goule…). Une lecture agréable bien que prévisible et même si des facilités scénaristiques, la jeune femme en pleine quête initiatique faisant à chaque fois des rencontres opportunes à point nommé comme sa rencontre avec le vampire peintre et une romance convenue sorcière/loup-garou un peu trop vite concrétisée à mon goût alors qu’il y a encore deux tomes à paraître! 

  • (Romance historique) L’institutrice d’Emerson Pass de Tess Thompson (T1)

J’ai lu en e-book le tome 1 d’Emerson Pass, L’institutrice de Tess Thompson (éd. Autoédition, 2022, 372 pages), une romance historique se déroulant dans les montagnes du Colorado, aux États-Unis à l’automne 1910.  Quinn Cooper, une jeune femme pauvre âgée de 22 ans vivant avec sa mère et sa jeune sœur de 16 ans quitte seule Boston pour devenir institutrice de l’école qui vient d’ouvrir à Emerson Pass, une ancienne ville minière remise en état après un incendie par Lord Alexander Barnes, de 15 ans son aîné, riche veuf généreux et tolérant venu d’Angleterre et père de 5 enfants. Et si la jeune femme devenait plus qu’une gouvernante mais une épouse et une mère malgré les différences sociales et d’âge? Il y est question de seconde chance, de tolérance, de droit à l’éducation pour tous (enfants et adultes), quelle que soit son origine sociale et ethnique, de résilience pour la famille Barnes marquée par le décès survenu 3 ans auparavant de l’épouse d’Alexander qui souffrait d’une maladie mentale… Une lecture douce, fleur bleue et prévisible avec beaucoup de bons sentiments et où tout finit bien dans cette petite communauté multiculturelle et soudée! Il existe 4 autres tomes sur les enfants Barnes que je vais lire dans les jours à venir.

  • (Roman policier) Les enfants sont rois de Delphine de Vigan

Ce week-end, j’ai lu Les enfants sont roi de Delphine de Vigan (éd. Gallimard, 2021, 348 pages), un roman policier se déroulant dans l’univers des réseaux sociaux et en particulier des très jeunes enfants influenceurs. Le 10 novembre 2019, Kimmy Diore, âgée de 6 ans, a disparu alors qu’elle jouait avec son frère aîné, Sammy, âgé de 8 ans et d’autres enfants de la résidence. Très vite, les enquêteurs en charge de l’enlèvement comme Clara Roussel, une « procédurière », s’intéresse aux activités de la famille, la mère des deux enfants, Mélanie Claux mettant en scène les deux jeunes enfants sur une chaîne YouTube et son compte Instagram. L’enlèvement est-il en lien avec cette surmédiatisation de leur vie privée? Kimmy était-elle si heureuse, comme le soutient la mère, d’être ainsi mise à nu sur les réseaux sociaux? 

J’avais vu passé de nombreux avis très élogieux de ce roman et pourtant, je l’ai trouvé sans plus, malgré le propos que je peux partager (la nécessité de la protection de la vie privée des enfants, les dérives de la surmédiatisation de leur vie, le problème de consentement, de choix, de libre-arbitre et de soumission au diktat de leurs parents qui à travers eux peuvent combler un vide affectif, un besoin de reconnaissance et d’être aimé, de droit à l’oubli ou bien encore la question d’une vie avec ou sans réseaux sociaux…). Cela rappelle déjà les critiques à l’égard des enfants comédiens, musiciens ou mannequins (les concours de Mini Miss, les castings…) avec le destin parfois tragiques des anciens enfants stars et leur mal-être affectif/social (troubles psychologiques, dépendance affective, à l’alcool, aux drogues ou bien encore inadaptation sociale…).

Le style d’écriture de Delphine de Vigan est très plat, sans envolée romanesque et bien trop sommaire et descriptif, plus proche de l’article de presse ou d’un mémoire de sociologie d’un étudiant en licence… Les personnages sont sans réelle nuance et peu approfondis, même lorsque le roman se projette dans le futur, dans les années 2030 lorsque Sammy et Kimmy sont devenus adultes et doivent vivre avec leur célébrité et les choix parentaux, en particulier de leur mère. Je ressors de ma lecture très mitigée, l’autrice n’ayant pas réussi, à mon sens, à choisir entre l’essai et la fiction.

Ma lecture en cours:

(Cosy Mystery) Cadavres à l’écossaise de Marilou Rouge

Dimanche soir, j’ai commencé à lire jusqu’au chapitre 14 un cosy mystery se déroulant dans la campagne écossaise, Cadavres à l’écossaise de Marilou Rouge (éd. City Éditions, 2022, 303 pages). Desdemona « Mona » Morgan, designer d’intérieur londonienne âgée de 26 ans obtient grâce à sa meilleure amie, Lady Liv un travail pour rénover un vieux château du domaine de Belfort appartenant depuis un an à Lord Iago Saint-Clair, un passionné de vieilles motos de collection et qui va avoir 30 ans. Mais au cours des travaux de rénovation, Mona découvre le cadavre d’une femme qui remonterait à environ 30 ans et est bien décidée à découvrir le coupable, des mystères et secrets de famille entourant le passé de ce château (que ce soit du côté des anciens propriétaires ou des domestiques actuels…).

L’histoire est pour le moment plaisante et se lit très rapidement même si les personnages sont assez caricaturaux et auraient très bien pu se fondre dans un décor historique comme celui par exemple de Son espionne royale (l’humour reposant sur leur antagonisme) avec Mona la blonde, une citadine pauvre marmonnant tout le temps et n’appréciant guère la campagne, Liv la brune, sa meilleure amie oisive et bavarde, Iago, beau brun ténébreux qui donne une seconde chance à ceux qu’il emploie… ou même un peu trop invraisemblables comme les parents de Mona qui dirigent une compagnie itinérante de théâtre tout en étant des voleurs.

Point lecture hebdomadaire #39

En cette fin de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures) et ma lecture en cours.

Nos lectures du  25 avril au 1er mai 2022:

Des lectures jeunesse:

  • (Album jeunesse) L’Arbre de Sobo de Marie Sellier et Charlotte Gastaut

Nous lisons L’Arbre de Sobo de Marie Sellier et Charlotte Gastaut (éd. de la Réunion des musées nationaux – Grand Palais, 2018), un album jeunesse grand format à partir de 6 ans et aux magnifiques illustrations. Kimi se souvient de sa grand-mère, Sobo chez qui elle passait les vacances, à la campagne. Sobo était couturière, brodant des kimonos. Elle se rendait avec Kimi au pied d’un arbre surplombant la campagne, avec au loin la mer. Mais au décès de Sobo, les parents de Kimi souhaitent vendre la maison. Kimi réussira-t-elle à leur faire changer d’avis? Il y est question du deuil, de transmission entre une grand-mère et sa petite fille, Sobo lui ayant transmis le goût de la Nature et de la broderie! Un très bon moment de lecture avec cette histoire qui renvoie aussi au folklore japonais avec le renard (le yokai Kitsune – « esprit renard »)!

  • (Album jeunesse) Dans l’œuf d’Emma Lidia Squillari

Nous lisons Dans l’œuf d’Emma Lidia Squillari (éd. Seuil Jeunesse, 2019), un album jeunesse à partir de 3 ans. 12 oeufs sont prêts à éclore. Au fil des double page, un des animaux disparaissent. Serait-ce l’œuvre du serpent qui l’air de rien les dévore? Et si lui aussi était avalé à son tour? Un bon moment de lecture rigolo autour de la transgression et de la politesse (ou plutôt impolitesse)  qui nous rappelle d’autres histoires comme celle de C’est à moi, çà! de Michel Van Zeveren et qui permet au jeune lecteur de décompter les animaux avalés!

  • (BD jeunesse) Ana Ana, Touffe de poils, drôle d’animal! de Dominique Roques et Alexis Dormal (T19)

Nous lisons le dernier tome paru en mars 2022 d’Ana Ana, le tome 19: Touffe de poils, drôle d’animal! de Dominique Roques et Alexis Dormal (éd. Dargaud, 2022), une BD jeunesse pour les 3/6 ans. En se rendant compte que les autres doudous d’Ana Ana sont des animaux, Touffe de poils se demande quel animal il est. Mais la tâche est bien difficile. Encore un très bon moment de lecture avec ce tome qui aborde la question de l’appartenance et de la différence!

  • (Roman jeunesse) Hôtel Heartwood, Un hiver si doux de Kallie George et Stephanie Graegin (T2)

Mercredi après-midi, nous finissons de lire les derniers chapitres du tome 2 d’Hôtel Heartwood, Un hiver si doux de Kallie George et Stephanie Graegin (éd. Casterman Jeunesse, 2019, 187 pages), un roman jeunesse à partir de 8 ans et aux jolies illustrations en noir et blanc. Un très bon moment de lecture en compagnie de Mona la petite souris et tous les autres animaux de passage à l’hôtel Heartwood! Nous commencerons mercredi prochain le tome 3, Ensemble, c’est mieux.

  • (Album jeunesse) C’est peut-être une pomme de Shinsuke Yoshitake

Nous lisons et relisons depuis mercredi C’est peut-être une pomme de Shinsuke Yoshitake (éd. Kaléidoscope, diff. L’école des loisirs, 2016), un album jeunesse à partir de 3 ans qui nous a bien fait rire avec un petit garçon qui procrastine devant une pomme. Finira-t-il par la manger? Un très bon moment de lecture complètement loufoque, absurde autour de l’imagination débordante d’un petit garçon ou bien plus philosophe et scientifique qu’il n’y paraît, ne se fiant pas à ses sens et aux apparences, mettant alors en pratique le doute cartésien!

  • (Album jeunesse) Gaston la licorne, Mes émotions d’Aurélie Chien Chow Chine

Nous lisons Gaston la licorne, Mes émotions d’Aurélie Chien Chow Chine (éd. Hachette, ), un album jeunesse avec une roue des émotions à partir de 3/4 ans et qui regroupe des histoires déjà parues de Gaston la licorne et des nouvelles: une émotion par histoire suivie d’un exercice de sophrologie. Nous y retrouvons des émotions non présentes dans d’autres albums sur ce thème comme « tout fou fou » ou « coupable ». Un livre qui rejoint dans nos bibliothèques ceux avec le Monstre des couleurs, Le loup ou bien encore Minimoni.

  • (Album jeunesse) Hachiko, L’incroyable histoire d’un chien fidèle de Pamela S. Turner et Yan Mascimbene

Je lis Hachiko, L’incroyable histoire d’un chien fidèle de Pamela S. Turner et Yan Mascimbene (éd. Nobi Nobi, 2017), un album jeunesse à partir de 6 ans et qui s’inspire d’une histoire vraie rappelée en fin d’ouvrage. Un jeune garçon, Kentaro raconte l’histoire de Hachiko, un chien fidèle et loyal qui a attendu pendant des années, chaque jour, à la gare de Shibuya son retour, même après le décès de son maître. Un bon moment de lecture avec cette histoire de loyauté et d’amitié!

  • (Album jeunesse) Raymond La Taupe, détective de Camilla Pintonato

Nous lisons Raymond La Taupe, détective de Camilla Pintonato (éd. Seuil Jeunesse, 2020), un album jeunesse à partir de 3 ans avec l’histoire de Raymond, une taupe tenant un restaurant et chef cuisinier reconnu. Mais pourtant, son plus grand rêve est de devenir détective privé. Un jour, le papy d’une écureuil disparaît. Passionné de romans policiers, Raymond est déterminé à faire ses preuves et résoudre cette disparition. Mais n’est pas Sherlock Holmes qui veut. Un très bon moment de lecture!

  • (Album jeunesse) Les animaux préhisto de Cécile Alix et Kiko

Nous lisons Les animaux préhisto de Cécile Alix et Kiko (éd. L’élan vert, 2020), un album jeunesse à partir de 2/3 ans aux illustrations colorées accompagnant un texte rigolo en rimes. Une façon rigolote d’aborder les peintures rupestres et l’art préhistorique! A la fin de l’album, nous comprenons alors que les animaux de l’histoire sont ceux qui peuvent être vus sur les parois de la grotte Chauvet, grotte ornée paléolithique située en Ardèche.

  • (Album jeunesse) Un tout petit coup de main d’Ann Tompert et Lynn Munsinger

Nous lisons aussi Un tout petit coup de main d’Ann Tompert et Lynn Munsinger (éd. Kaléidoscope, diff. L’école des loisirs, 1995), un album jeunesse à partir de 2/3 ans avec l’histoire d’un éléphant qui voudrait bien faire de la balançoire. Mais son poids empêche la bascule. Les autres animaux tentent de faire contrepoids. Seront-ils suffisants pour mettre en branle la balançoire et permettre à l’éléphant de jouer? Un bon moment de lecture rigolo avec cet album jeunesse au texte répétitif sur les thèmes de l’entraide, d’amitié et d’équilibre des masses!

  • (BD jeunesse) Les Quiquoi et le concours de déguisements qui risque de tourner à la catastrophe de Laurent Rivelaygue et Olivier Tallec (T7)

Nous lisons le tome 7, Les Quiquoi et le concours de déguisements qui risque de tourner à la catastrophe de Laurent Rivelaygue et Olivier Tallec (éd. Actes Sud Junior, 2017), une BD jeunesse à partir de 6 ans, au format à l’italienne et proche d’un album illustré. Les déguisements qu’ont choisi les Quiquoi pour le concours du meilleur déguisement de l’école sont ratés. Olive dessine l’entrée d’un château fort pour aider Pétole qui se désespère de trouver un costume de princesse. La bande d’amis sont alors amenés à aider un prince à délivrer une princesse. Encore une histoire loufoque et pleine d’imagination en compagnie des Quiquoi!

  • (BD jeunesse) Les Quiquoi et l’étrange maison qui n’en finit pas de grandir de Laurent Rivelaygue et Olivier Tallec (T1)

Nous enchaînons avec un autre tome, le tome 1: Les Quiquoi et l’étrange maison qui n’en finit pas de grandir de Laurent Rivelaygue et Olivier Tallec (éd. Actes Sud Junior, 2017), une BD jeunesse à partir de 6 ans, au format à l’italienne et proche d’un album illustré. Olive dessine une étrange maison qui est bien plus grande à l’intérieur qu’à l’extérieur. La bande d’amis y pénètre non sans appréhension. Un bon moment de lecture loufoque avec l’imagination débordante des Quiquoi!

  • (BD jeunesse) Dans les yeux de Lya, Un coupable intouchable de Justine Cunha et Carbone (T3)

Après avoir lu l’année dernière les deux premiers tome de cette trilogie, j’ai enfin pu emprunter le troisième et dernier tome de Dans les yeux de Lya, Un coupable intouchable de Justine Cunha et Carbone (éd. Dupuis, 2021), une BD jeunesse à partir de 9/10 ans. Malgré les incohérences/erreurs juridiques et judiciaires (en particulier dans le métier d’Avocat et en matière d’indemnisation en cas d’accident de la circulation, le rôle des compagnies d’assurance étant ici totalement occulté), j’avais apprécié le premier tome beaucoup moins le second. Je souhaitais quand même connaître le dénouement de cette affaire et voir la façon dont Lya allait confondre le responsable de son invalidité. Une jolie conclusion pour ce thriller judiciaire dans lequel le trio est toujours attachant et courageux!

  • (Album jeunesse) La grande famille de Galia Bernstein

Encore une histoire de chat pour mon mini lutin! Nous lisons La grande famille de Galia Bernstein (éd. Nathan Jeunesse, 2018), un album jeunesse à partir de 3 ans. Simon, un petit chat pense être de la famille des félins, ce qui fait rire les autres grands et forts félins tels que le lion, le tigre ou la panthère. Et s’il avait raison? Un bon moment de lecture avec cet album jeunesse qui aborde avec humour le thème de la famille, de l’identité, de l’appartenance à un groupe et de la différence! Nous retrouvons d’ailleurs des thèmes communs à un autre album jeunesse de cette autrice, Laissez-moi tranquille….

  • (Documentaire jeunesse) 10 secrets sur les manchots de Catherine Barr et Hanako Clulow

Nous lisons aussi 10 secrets sur les manchots de Catherine Barr et Hanako Clulow (éd. Kimane, 2018, 24 pages), un documentaire jeunesse à partir de 6 ans et avec une couverture découpée pour en savoir plus sur les manchots, que ce soit par exemple les manchots empereurs et leur façon si particulière de se déplacer ou les manchots Adélie qui adorent les cailloux… Un bon moment de lecture qui ravira tous les amateurs de manchots! Forcément nous étions tenus de le lire.

Des lectures adultes:

  • (Roman adulte) Maïmaï d’Aki Shimazaki

En début de semaine, je continue et finis de lire Maïmaï d’Aki Shimazaki (éd. Actes Sud, 2019, 174 pages), un roman court à la fin ouverte et qui vient clore le cycle 2 de la pentalogie L’ombre du chardon. L’histoire se focalise cette fois sur Tarô, désormais âgé de 26 ans, sa mère, Mitsuko venant de décéder. Il découvre alors des secrets de famille tout en renouant avec Hanako, une amie de jeunesse âgée de 24 ans, les deux tombant amoureux l’un de l’autre. Encore une fois, l’autrice narre un amour de jeunesse retrouvé et qui aborde de façon toujours épurée et délicate des secrets de famille qui peuvent entraîner des situations graves et dérangeantes (maternité, adoption, inceste…).

  • (BD adulte) Béatrice de Joris Mertens

J’ai lu Béatrice de Joris Mertens (éd. Rue de Sèvres, 2020, 112 pages), une BD adulte/roman graphique sans textes. Dans les années 70, Béatrice, une jeune femme célibataire et vendeuse dans un grand magasin se rend sur son lieu de travail en train et est intriguée par un sac à main rouge laissé par terre. Un jour, elle succombe à sa curiosité et emporte le sac chez elle. Elle y découvre un album photo rempli de photos d’un couple amoureux ayant vécu dans les années 20. Cette découverte chamboule son existence bien terne et routinière. Jusqu’à quel point la jeune femme solitaire et rêveuse va-t-elle s’identifier à celle des photos? Est-ce une vie par procuration poussée à l’extrême ou un pacte avec le diable? Un très bon moment de lecture avec cette BD!

  • (BD adulte) Blanc autour de Wilfried Lupano et Stéphane Fert

J’ai enfin lu Blanc autour de Wilfried Lupano et Stéphane Fert (éd. Dargaud, 2020, 144 pages), une BD adulte s’inspirant de faits et personnages historiques ayant existé aux États-Unis, 30 ans avant la Guerre de Sécession. En 1832, la jeune institutrice Prudence Crandall décide d’accueillir dans son école pour filles qu’elle dirige à Canterbury, une petite ville du Connecticut, une jeune fille noire, Sarah. Mais encore marquée par une sanglante révolte d’esclaves menée un an plus tôt par Nat Turner, la communauté blanche et raciste va tout faire pour l’en empêcher, même par la violence si la voie légale n’était pas suffisante.

Comme pour Les filles de Salem de Thomas Gilbert, j’en attendais peut-être plus. Graphiquement alors que j’avais été attirée par l’illustration de couverture, j’ai trouvé que les personnages étaient un peu trop similaires et caricaturaux, même si la rondeur des illustrations permet d’atténuer un peu la dureté du propos. J’ai bien plus apprécié l’histoire même si j’ai trouvé que l’introduction de la « sorcière blanche » était peut-être de trop. Il y est ainsi question du droit à l’instruction, de sororité, d’égalité ou bien encore des droits civiques des Afro-américains qui bien que libres n’étant pourtant pas égaux… Un bon moment de lecture, l’ouvrage finissant par un postface de la conservatrice du Musée Prudence Candall!

Ma lecture en cours:

(Roman adulte) La Marche de Mina d’Yoko Ogawa

Avec retard pour la LC du 15 avril 2022, j’ai lu jusqu’au chapitre 33 (240 pages) La Marche de Mina d’Yoko Ogawa (éd. Actes Sud, 2008, 318 pages), un roman initiatique dans lequel Tomoko, désormais adulte se souvient lorsqu’elle a vécu, pendant un an, en 1972, chez son oncle et sa tante, après le décès de son père, lorsqu’elle était âgée de 12 ans et son amitié avec sa cousine, Mina, d’un an plus jeune qu’elle. Un bon moment de lecture au rythme lent et qui va bien avec l’histoire teinté de nostalgie et de doux sentiments, pleine d’anecdotes et de souvenirs d’enfance de Tomoko, que ce soit des faits historiques ou des épisodes familiaux auprès auprès des habitants de la maison d’Ashiya avec chacun leur personnalité excentrique!

 

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