Étiquette : deuil (Page 6 of 7)

Au fil des pages avec Une saison au bord de l’eau

J’emprunte à la médiathèque, lors du RAT gourmand des 21 au 23 août 2020, Une saison au bord de l’eau de Jenny Colgan (éd. Prisma, 2018), le premier tome de sa dernière série de romans. A la fin du RAT, dimanche soir, je m’arrête au chapitre 19. Puis le lendemain, accompagnant L’Orouge qui poursuit le marathon le lundi, je termine par intermittence en journée et surtout en soirée, de 21h45 jusqu’à 1h20 le roman.

Flora MacKenzie, Assistante juridique dans un important cabinet d’Avocats londonien est contrainte, pour des raisons professionnelles, de retourner sur Mure, l’île écossaise de son enfance. En effet, Colton Rogers, un client important du cabinet exige sa présence en tant qu’originaire de cette île pour influencer la décision du conseil municipal afin qu’aucune éolienne ne soit installée sur sa propriété. Au décès de sa mère, elle avait pourtant décidé de ne plus jamais y mettre un pied. Les retrouvailles avec son père et ses trois frères ne sont pas des plus chaleureuses. Pourtant, après avoir découvert le carnet de recettes de sa mère, Flora va peu à peu retrouver sa place au sein de la communauté de Mure, lui permettant d’accomplir sa mission professionnelle. Cela lui permet également de se rapprocher de Joël, l’Avocat en charge du dossier et pour lequel elle a un grand faible. Entre romance et recettes de cuisine, les jours passent sur l’île, Flora se sentant de plus en plus épanouie. Et si ce retour à Mure était l’occasion de changer de vie pour Flora?

L’intrigue de ce feel good est classique et déjà vue mais l’histoire reste plaisante pour une lecture estivale, sous fond de légende écossaise/celte des selkies ou femmes-phoques! L’aspect juridique de l’histoire est vraiment accessoire puisque, comme d’autres livres de Jenny Colgan, c’est la « reconversion professionnelle » dans la cuisine – pâtisseries et petits plats traditionnels – qui importe. Dans cette histoire, bien qu’employée comme Assistante juridique, Flora se retrouve à la tête d’un petit commerce de plats à emporter concoctés à partir du livre de recettes de sa mère pour peser sur la décision du conseil municipal dans le vote du lieu d’implantation des éoliennes sur l’île. C’est bien loin de la  gestion d’un dossier dans un cabinet d’avocats! J’espère pouvoir lire la suite rapidement, Une rencontre au bord de l’eau, lorsque celle-ci sera disponible à la médiathèque. Cela m’a également donné envie d’en savoir plus sur les selkies.

Pour un autre avis sur ce roman: Syl.

Participation #44 Contes & Légendes 2020 de Bidib #légende écossaise/celte

Participation #8 au challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

Au fil des pages avec Beloved

Pour cette journée « Lady First » du 4 septembre 2020 du Mois Américain, j’ai choisi Beloved de Toni Morrison (éd. 10/18, 1986, rééd. 2009), un roman ayant reçu le Prix Pulitzer Fiction en 1988. C’est l’histoire d’une ancienne esclave Sethe, hantée par son passé d’esclave au sein de la plantation du Bon-Abri, dans le Kentucky et par le fantôme de sa fille aînée Beloved décédée et qui tente de se reconstruire en femme libre avec sa fille cadette Denver en 1873 à Cincinnati, dans l’Ohio, quelques années après la Guerre de Sécession. Comment Sethe peut-elle se sentir libre et faire son deuil sans tomber dans la folie alors qu’elle a commis l’irréparable par amour pour ses enfants et qu’elle est traumatisée par des années d’esclavage?

Une lecture dense, poignante et faite de nombreux flash-backs dans le passé des protagonistes et de non-dits, l’autrice étant partie d’un fait divers d’infanticide survenu en 1856 pour dénoncer l’esclavagisme. L’autrice dévoile petit à petit au fil des pages le passé douloureux de Sethe et qui l’amènera à ce qu’elle est devenue en 1873, reprenant parfois un même évènement présenté plusieurs pages précédentes de façon laconique voire presque elliptique pour y revenir un peu plus loin avec un peu plus de détails soit sous les souvenirs de Sethe elle-même ou du point de vue d’autres protagonistes, comme par exemple celui de sa fuite du Bon-Abri.

Pour un autre avis sur ce roman: Enna (dans sa version audio).

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Le Mois Américain de Titine #First Ladies (auteure/féminisme/héroïne)

Challenge Petit Bac d’Enna #8 Catégorie Amour et relations amoureuses: « Beloved »

Au fil des pages avec L’homme montagne

J’emprunte à la médiathèque L’homme montagne  de Séverine Gauthier et Amélie Fléchais (éd. Delcourt Jeunesse, 2015), une BD jeunesse à partir de 6 ans. Grand-père se prépare pour son dernier voyage, ne pouvant plus avancer sous le poids des montagnes qui ont poussé sur son dos sa vie durant. Son petit-fils, un enfant décide de partir chercher le vent le plus puissant, un vent capable de soulever des montagnes et d’aider son grand-père vieillissant. L’enfant commence alors son premier voyage seul. De rencontres en épreuves, arrivera-t-il à tracer son propre chemin de vie?

Ce duo d’autrice-illustratrice (dont j’ai déjà lu Cœur de pierre pour Séverine Gauthier et la série Bergères Guerrières pour Amélie Fléchais) aborde avec poésie et philosophie le sens de la vie, le deuil d’un être cher et son souvenir, les racines d’une personne et leur rôle dans la construction de son identité… Les magnifiques illustrations dans les teintes marron-bleues accompagnent à merveille le texte doux et émouvant même si parfois non dénué d’humour comme lors de la rencontre de l’enfant avec trois cailloux qui ne vivent que pour descendre une unique fois la plus grande montagne. Sans oublier la symbolique des montagnes portées par Grand-père sur son dos comme récit de sa vie, le vent représenté sous forme d’un oiseau amical… Dans sa quête initiatique, chaque rencontre est un moment d’échanges, l’enfant se questionnant et en sortant grandi. Je me laisse ainsi emporter dans ce joli voyage onirique et initiatique! Coup de cœur pour ce magnifique conte initiatique!

Participation #31 Contes & Légendes 2020 de Bidib #Conte initiatique

Au fil des pages avec Le jardin secret

Le mois dernier, j’ai lu Le jardin secret de Frances H. Burnett (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, rééd. 2010, 319 pages), un roman jeunesse à partir de 10 ans et qui fut publié pour la première fois en 1911. Mary Lennox a vécu aux Indes jusqu’au décès de ses parents, emportés par une épidémie de choléra et qui ne s’occupait pas d’elle. Âgée de 10 ans, renfermée et solitaire, elle est alors confiée à son oncle, Archibald Craven, un vieil homme riche, bossu et malheureux depuis le décès de sa femme dix ans auparavant et qui vit dans un manoir en Angleterre, dans la lande du Yorkshire.

Mais à peine arrivée dans ce manoir, son oncle repart une énième fois en voyage, la laissant seule avec les domestiques comme sa bonne, la jeune Martha Sowerby ou l’un des jardiniers, Ben Weatherstaff et son rouge-gorge. Dans ce manoir étrange, cette petite fille renfermée, maigrichonne, solitaire, insolente et curieuse va découvrir, entre autres, un jardin laissé à l’abandon sur ordre de son oncle, après le décès de sa femme. Mary se transforme alors de jour en jour, devenant de plus en plus attachante. La découverte de ce jardin et de l’amitié va ainsi bouleverser sa vie. Et qui sait, des autres habitants de ce manoir?

Comme dans La petite princesse, je retrouve des thèmes chers à l’autrice notamment l’importance de la magie et de l’amitié, le partage, la découverte de soi, le deuil, etc. Mais dans ce roman d’apprentissage, c’est surtout la Nature qui est mise en exergue. C’est à travers elle (et des amitiés qu’elle engendre) que l’héroïne arrive à vivre pleinement son enfance et à s’épanouir à l’instar de la Nature au printemps, en s’ouvrant aux autres, en se laissant aimer et aimer en retour, sur les conseils de Martha. Quelle joie et quel émerveillement lorsqu’elle découvre ce jardin! Un très bon moment de lecture avec ce roman d’apprentissage, un classique de la littérature jeunesse que je vous conseille de découvrir si vous ne l’avez pas lu enfant ou adolescent pour découvrir tous les secrets de ce manoir! Le texte très agréable à lire, à la fois tendre et poétique, est accompagné de jolies illustrations en noir et blanc de Monique Gaudriault et Jacques Rozier qui donnent vie aux protagonistes de l’histoire.

challenge lecture les 50 livres recommandé par Hayao Miyazaki

Challenge des 50 livres recommandés par Miyazaki – Bidib (6)

Avec ce roman jeunesse, je participe pour la première fois au challenge de lecture proposé depuis 2014 par Bidib du blog Ma Petite Médiathèque, Mon jardin secret se positionnant à la sixième place des livres recommandés par Hayao Miyazaki. Ci-joint le lien vers les règles de ce challenge sans limitation dans le temps. C’est le premier des 50 livres que je chronique mais en réalité, j’en ai déjà lus huit quand j’étais (beaucoup) plus jeune.

Pour un autre avis sur ce roman jeunesse: Blandine.

année

Participation #5 au Challenge « Cette année, je (re)lis des classiques » de Nathalie et Blandine #aventure/quête initiatique

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Lieu: « Jardin »

Au fil des pages avec le tome 1 de La boîte à musique

J’emprunte à la bibliothèque le tome 1 de La boîte à musique, Bienvenue à Pandorient de Gijé et Carbone (éd. Dupuis, 2018), un bande dessinée jeunesse à partir de 6 ans. Pour ses 8 ans, Nola reçoit de son père Martin un cadeau inestimable: la boîte à musique qui appartenait à sa mère Hannah, disparue depuis quelques mois. Et là voilà plongée dans le monde de Pandorient, tout comme nous, lecteurs, qui découvrons les habitants de ce monde magique!

En effet, dans ce premier tome introductif, les auteurs nous font découvrir au fil des pages les différents protagonistes de l’histoire: une famille humaine – « de l’hexomonde » – avec Nola et son père puis une famille de Percecœurs avec Andréa, Igor et leur mère malade et bien d’autres créatures surnaturelles, pas vraiment effrayantes, comme le voisin Grinchouille ou le médecin Guérimaux. En aidant ses nouveaux amis à soigner leur mère, Anna découvre un monde la fois fabuleux et inquiétant. Le danger ne serait-il pas loin?

L’histoire certes classique enchaîne les rebondissements tout en laissant une part de mystères, ce qui plaira aux jeunes lecteurs s’initiant à la bande dessinée fantasy. Les illustrations jouent avec les ombres et lumières, même si souvent les arrière-plans restent plus vagues et moins travaillés que les visages très expressifs. Les personnages sont attachants, avec chacun leur caractère propre bien qu’enfantin. Un bon moment de lecture avec cette BD jeunesse qui appelle à découvrir les tomes suivants!

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Son: « Boîte à musique »

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