Étiquette : contes traditionnels (Page 7 of 8)

Au fil des pages avec Le prince dragon

J’emprunte à la médiathèque Le prince dragon de Marie Diaz et d’Olivier Desvaux (éd. Belin Jeunesse, 2014), un album jeunesse grand format à partir de 7/8 ans et d’après un conte traditionnel scandinave. Dans un royaume du Nord, au temps des dragons, une roi et une reine désespèrent de ne pouvoir avoir d’enfant. Un jour d’automne, la reine rencontre une vieille d’avant le temps qui lui donne une solution magique. Mais la reine ne suit pas totalement les recommandations de la vieille. Elle donne alors naissance, dans le plus grand secret, à deux êtres: une créature terrifiante qu’elle jette par la fenêtre puis un magnifique garçon. Le temps passe jusqu’au jour où l’enfant est en âge de se marier. Et si le secret de la reine refaisait surface? Qui sera à même de lever le maléfice du Prince Dragon qui l’oblige à dévorer chacune de ses épouses successives?

Quel beau conte scandinave à la fois féérique et terrifiant! Il y est question de désir d’enfant, de malédiction, de mort, d’amour libérateur… Les illustrations à la peinture à l’huile d’Olivier Desvaux sont magnifiques. J’avais d’ailleurs beaucoup apprécié ses illustrations de Cosette. Une très belle découverte pour le mois « Dragons » du challenge Contes et Légendes proposé par Bidib!

Participation #27 Contes & Légendes 2020 de Bidib #Dragon

Au fil des pages avec La Barbe bleue

J’ai emprunté à la médiathèque La Barbe bleue de Charles Perrault et illustré par Eric Battut (éd. Bilboquet, 2000), un album jeunesse à partir de 3 ans selon l’éditeur voire bien plus âgé au vu de certains passages du texte.

Un homme très riche, veuf à plusieurs reprises et à la barbe bleue jette son dévolue sur les filles de sa voisine. La cadette accepte finalement de l’épouser, séduite par tant de richesses malgré son aspect si laid et si terrible. La Barbe bleue part en voyage d’affaires tout en confiant à sa jeune épouse un trousseau de clefs, lui précisant bien de ne pas essayer de rentrer dans son cabinet. Mais la curiosité étant trop grande, la jeune épouse ouvre la porte du cabinet et découvre l’horreur: un « plancher (…) tout couvert de sang caillé » dans lequel « se miraient les corps de plusieurs femmes mortes et attachées le long des murs ». Que se passera-t-il au retour de la Barbe bleue? Finira-t-elle égorgée à l’instar des précédentes épouses?

Les illustrations épurées d’Eric Battut faites de bleu, de blanc et de noir, sans oublier le rouge couleur du sang accompagnent parfaitement le texte sombre et cruel de Charles Perrault écrit en 1697 dans Les contes de ma mère l’Oye. Le texte finit par deux moralités de l’époque (la curiosité comme vilain défaut et le fait de savoir qui porte la culotte au sein du couple: l’homme ou la femme?). Il y est ainsi question de (dé)loyauté et de démesure, rappelant la condition de la femme au XVIIe siècle. Un moment de lecture terrifiant à ne pas lire à de trop jeunes lecteurs!

Participation #25 Contes & Légendes 2020 de Bidib

année

Participation #9 au Challenge « Cette année, je (re)lis des classiques » de Nathalie et Blandine

Challenge Petit Bac d’Enna #7 Catégorie Couleur: « Bleue »

Au fil des pages avec Le Petit Chaperon rouge

Nous lisons Le Petit Chaperon rouge de Beatrix Potter et Helen Oxenbury, d’après Charles Perrault (éd. Kaléidoscope, 2019), un album jeunesse à partir de 3 ans. Le Petit Chaperon rouge va rendre visite à sa grand-mère avec un briochon et une petite motte de beurre. En chemin, elle croise la route d’un loup affamé et rusé. Survivra-t-elle à cette rencontre? Beatrix Potter raconte dans une version so british le conte traditionnel et de façon tout aussi sombre et cruelle que Charles Perrault en 1697. Nous retrouvons une petite fille naïve, captivée par la Nature qui l’entoure et qui se laisse prendre au piège du loup. La tension et la peur montent en même temps que le moment fatidique approche. Le loup semble sortir grand vainqueur, comme dans la version sans appel de Charles Perrault, même si les bûcherons ne sont pas loin.

Les jolies illustrations pastel d’Helen Oxenbury sont douces, expressives et ancrent l’histoire dans la campagne anglaise, à l’image de la tenue du grand méchant loup. Elles contrastent avec le texte Beatrix Potter, digne héritière de Charles Perrault. Selon l’âge de l’enfant et au vu des illustrations de la dernière page, il est possible d’imaginer une fin plus heureuse, à la façon des Frères Grimm mais encore une triple mort (du loup, de la fillette et de sa grand-mère). Un très bon moment de lecture avec cet album à la très jolie page de garde!

Pour d’autres avis sur cette version du conte: Syl et Bidib.

Participation #24 Contes & Légendes 2020 de Bidib

année

Participation #8 au Challenge « Cette année, je (re)lis des classiques » de Nathalie et Blandine

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Couleur: « Rouge »

Au fil des pages avec Dame Hiver

Nous lisons Dame Hiver d’Annette Marnat, d’après le conte des Frères Grimm (éd. Flammarion, coll. Père Castor, 2018), un album jeunesse à partir de 3/4 ans. Une veuve avait deux filles: sa propre fille, laide et paresseuse et sa belle-fille, jolie et courageuse à qui elle confiait toutes les tâches difficiles et ingrates de la maisonnée. Voulant récupérer sa quenouille tombée au fond d’un puits, cette dernière se retrouve dans une prairie inconnue. Après avoir réussi deux épreuves (sortir d’un four du pain cuit et cueillir les pommes d’un pommier), elle rencontre Dame Hiver. En sera-t-il pareil pour sa demi-sœur?

Ce conte traditionnel est joliment illustré par Annette Marnat. L’histoire est à la fois tendre et cruelle comme le sont souvent les contes des Frères Grimm. La magie opère en faveur de la belle(-)fille qui finit couverte d’or. Nous apprenons également l’origine des flocons de neige: ils proviennent de l’édredon de Dame Hiver. Un bon moment de lecture avec ce conte d’hiver!

Participation #142 Je lis aussi des albums

Participation #7 Contes & Légendes 2020 de Bidib #hiver

Au fil des pages avec Boucles d’Or et les trois ours

Nous empruntons à la bibliothèque une nouvelle version de Boucle d’Or, conte que nous avions déjà lu de nombreuses fois. Cette fois-ci, il s’agit de Boucles d’Or et les trois ours de Gerda Muller (éd. L’école des loisirs, 2006), un album jeunesse à partir de 3 ans. Boucles d’Or vit dans une caravane. Alors que le cirque va débuter sa représentation du soir, la petite fille part dans la forêt cueillir des fleurs mais se perd. Elle aperçoit une maisonnette et y entre.

Nous retrouvons tous les éléments de ce conte traditionnel: les trois chaises, les trois bols, les trois lits et les trois ours. L’autrice a également glissé au fil des pages d’autres objets ou animaux en trois exemplaires (grand, moyen et petit) comme par exemple trois balais, trois ballons et même trois souris. Il y a aussi une concordance avec les trois couleurs associées aux ours. La lecture se transforme alors en cherche et trouve pour les tout-petits. Un joli coup de cœur pour cet album jeunesse, dès 3 ans, aux illustrations très réalistes, que ce soit la petite fille ou les trois ours!

Participation #28 Je lis aussi des albums

Challenge Petit Bac d’Enna – #8 catégorie Couleur: « Or »

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