Avant Noël, nous avons choisi l’un des ballotins préparés par le personnel de notre bibliothèque avec pour seul indice qu’il était pour des jeunes lecteurs. Ce fut donc une jolie surprise d’y découvrir Mon imagier de la poésie d’Olivier Latyk (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Éveil musical, 2016), un album jeunesse cartonné avec un CD-rom à partir de 2 ans, parfait pour initier les tout-petits à la poésie. Nous y retrouvons des poèmes illustrés connus comme par exemple La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf de Jean de La Fontaine, Il pleure dans mon cœur de Paul Verlaine, Chanson pour les enfants l’hiver de Jacques Prévert ou La Ronde de Paul Fort. Ces poèmes ont également été mis en musique par Joseph Kosma et Jean-Philippe Crespin et sont chantés par des enfants. Un bien joli moment de lecture et de musique!
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À quelques jours d’intervalles, nous empruntons à la médiathèque deux albums jeunesse traitant une histoire similaire: la découverte d’un œuf par un animal, même si la fin diffère. Il s’agit, tout d’abord, de C’est à moi, ça! de Michel Van Zeveren (éd. L’école des loisirs, 2010), l’auteur s’amusant avec la période des « c’est à moi » des tout-petits, vers 2/3 ans. Une grenouille trouve un œuf. Mais d’autres animaux veulent le lui prendre. S’ensuivent des disputes jusqu’à ce que l’œuf éclose. De cet auteur, nous avions déjà lu 1,2,3 petits chats qui savaient compter jusqu’à 3. Quel animal sortira de cet œuf? La grenouille ne devrait-elle pas se méfier? L’histoire comporte des rebondissements rigolos. Cet album jeunesse aborde, avec beaucoup d’humour, les thèmes de la possession et de l’apprentissage du partage chez les tout-petits.
Puis nous lisons Drôle d’œuf d’Emily Gravett (éd. Kaléidoscope, 2008), un album jeunesse cartonné à partir de 2/3 ans. Cette fois-ci, c’est un canard qui trouve un œuf qu’il couve, longtemps, jusqu’à son éclosion, sous le regard moqueur d’autres oiseaux. La méfiance sera-t-elle à nouveau de mise? Nous retrouvons avec plaisir l’humour de l’autrice que nous avons découvert avec Sortilèges. Les illustrations sont rigolotes et dynamiques grâce aux découpes et rabats de l’album, sans oublier les petits détails (les livres lus par la chouette, les chaussons tricotés par le canard) qui rendent la chute vraiment très drôle. Un bon moment de lecture ponctué de rires!
Pour prolonger la lecture de ces deux albums, nous nous amusons à classer les œufs par leur taille. Nous abordons également la notion d’ovipare ainsi que le cycle de vie d’un animal ovipare, comme la poule que nous avions déjà évoqué à Pâques. Nous voyons ainsi, par exemple, que le papillon, le lézard des murailles, le serpent, la chouette, la poule, le canard, le crocodile, l’abeille, la tortue, le manchot empereur et les poissons sont ovipares.
Nous lisons Le vent m’a pris de Rascal (éd. L’école des loisirs, coll. Pastel, 2011), un album jeunesse pour les tout-petits. Par une journée automnale, le vent souffle fort et emporte, un à un, tous les vêtements d’un épouvantail. Les arbres aussi perdent leurs dernières feuilles. L’histoire est simple comme les illustrations mais permet une large exploitation pédagogique en maternelle. Par exemple, il peut permettre d’apprendre le nom des vêtements et leur ordre pour s’habiller, les couleurs ou les parties du corps humain. Cela me rappelle d’une certaine façon Clown d’Elzbieta.
Pour prolonger la lecture, nous faisons des puzzles de la couverture de l’album, des devinettes pour reconnaître les vêtements, un jeu pour déshabiller ou rhabiller l’épouvantail repéré sur le blog de La classe de WJL. Nous y rajoutons un oiseau et les trois feuilles à scotcher. Nous jouons également avec des cartes plastifiées fabriquées à partir des illustrations de l’album ainsi qu’avec des cartes à compter de 1 à 3.
Nous lisons Ciao et la mer de Sarah Khoury (éd. Père Fouettard, 2019), un album jeunesse pour les tout-petits. Nous plongeons avec Ciao, un lapin doudou, explorer les fonds marins à la rencontre du peuple de la mer: poissons, requin et plein d’autres animaux fascinants. Que de poésie dans ce petit album jeunesse aux très jolies illustrations! J’avais craqué sur la frimousse de Ciao dès que j’ai vu la couverture de l’album et nous ne le regrettons pas. Un vrai coup de cœur!
Pour prolonger la lecture, nous essayons de nommer d’autres animaux de la mer. Nous regardons aussi des photos et vidéos de raies manta par exemple dans la passe de Pouembout en Nouvelle-Calédonie, sur le blog de Balades naturalistes. Puis nous jouons avec un jeu de pêche magnétique.
Nous empruntons à la bibliothèque deux nouvelles versions de Boucle d’Or. Nous commençons par Les trois ours de Byron Barton (éd. L’école des loisirs, 2014), un album cartonné pour les tout-petits, à partir de 2 ans qui présente une version très classique et colorée du conte. Mais pas de soupe dans cette histoire mais un bon chocolat chaud! De quoi se régaler pour les tout-petits, lecteurs mais gourmands aussi!
Puis nous lisons Boucle d’Or et les trois ours d’Olivier Douzou (éd. du Rouergue, 2011), un album jeunesse pour les plus grands, à partir de 4 ans selon l’éditeur, mais plutôt 6 ou 7 ans selon moi pour vraiment apprécier le jeu de mots et des illustrations autour des chiffres. En effet, c’est une version très originale dans son graphisme du conte. L’auteur compose un florilège de chiffres qui donnent vie aux différents personnages et décors: le zéro – une boucle doré – pour Boucle d’Or, le trois ou le cinq pour les ours, le quatre pour les chaises, etc. Et pour renforcer les jeux de mots, il a imaginé un zozotement pour Petit Ours. Cet album jeunesse permet ainsi une première approche de l’abstraction chez les tout-petits.
Avec ces deux albums jeunesse, je participe, pour la première fois et tardivement, au Challenge Contes & Légendes 2019 organisé par Bidib du blog « Ma petite Médiathèque » qui se déroule du 1er janvier au 31 décembre 2019. Pour plus d’infos, n’hésitez pas à aller sur son blog. Ci-joint le lien vers les règles de ce challenge.
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