Pour le mercredi BD du Challenge Halloween du 21 octobre 2020, c’est une lecture commune avec Hilde et Blandine avec Verte, l’adaptation de son roman éponyme.
Lors du RAT gourmand d’Halloween, j’ai commencé par Verte de Marie Desplechin (éd. L’école des loisirs, 1996, rééd. 2003), un roman jeunesse à partir de 9 ans. Verte est une jeune fille de 11 ans qui rêve de normalité auprès de ses amis, d’amourette avec Soufi – qui n’est pas non plus insensible et qui ne cesse de lui dire qu’elle lui fait penser à quelqu’un – et d’en savoir plus sur son père qu’elle n’a jamais connu. Mais sa mère, Ursule désespère que Verte n’ait pas encore développé ses capacités de sorcière et s’en plaint régulièrement, dans des échanges tendus au téléphone, avec sa propre mère, Anastabotte. Il est alors décidé qu’Anastabotte initierait Verte tous les mercredis à la sorcellerie. Mais dès le premier mercredi, tout ne se passe pas comme prévu, Anastabotte invitant Soufi pour le goûter.
L’histoire plaisante et rigolote aborde, derrière un fond fantastique et magique, des thèmes qui peuvent interroger de jeunes lecteurs pré-adolescents ou adolescents comme les relations parent-enfant, quête et/ou acceptation de soi, affirmation de personnalité, amitié, premiers émois amoureux… L’originalité de l’écriture tient dans sa construction en roman choral, chaque chapitre étant dédié à un personnage de l’histoire et à son point de vue, sans que cela soit redondant mais valorisant les attentes des uns et des autres (par exemple s’agissant de la famille monoparentale: difficulté d’être mère célibataire, recherche du père inconnu et secrets de famille). La fin de l’histoire peut même se suffire à elle-même. Mais j’enchaîne avec les tomes suivants, Pome et Mauve et son adaptation en BD jeunesse. Un très bon moment de lecture en compagnie de Verte, de sa famille et de ses amis, avec une préférence pour le roman.
Puis je lis son adaptation en BD jeunesse, Verte de Marie Desplechin et Magali Le Huche (éd. Rue de Sèvres, 2017). L’histoire est fidèle au roman même si je ne retrouve pas cette écriture chorale, la BD retraçant l’intrigue sous le seul point de vue de Verte.
Même si les personnages sont différents de ce que j’avais imaginé, surtout la grand-mère (où sont passés sa tenue extravagante et son rouge à lèvres bien voyant?), j’ai bien apprécié la version BD d’Ursule tellement impatiente de voir sa fille devenir sorcière.
Pour d’autres avis sur le roman jeunesse: Blandine et Lou et sur la BD jeunesse: Hilde et Blandine.
On se retrouve dans nos chroniques avec une nette préférence pour le roman. Moi aussi j’attendais de voir Anastabotte dans sa grande tenue et son maquillage si voyant…
Oui comme pour la LC de La brigade des cauchemars, j’avais imaginée Anastabotte plus exubérante comme toi bien que « mamie gâteau » avec ses crêpes 😉
Je n’ai pas encore lu le roman mais j’ai passé un bon moment avec cette petite BD. Elle n’est pas facile quand même la maman! Heureusement que Verte a du caractère!
Je te conseille les romans alors 😉 Elles ne sont pas sorcières pour rien 😂
je note 🙂