Lors des derniers jours du Mois Anglais 2020, j’ai lu le tome 2 des Enquêtes d’Enola Holmes, L’affaire Lady Alistair de Nancy Springer (éd. France Loisirs, coll. Guanaco, 2010). Je retrouve Enola Holmes sous sa fausse identité d’Ivy Meshle, quelques mois plus tard, en janvier 1889 à Londres. Quelle n’est pas sa surprise de voir son premier client: le Dr. Watson qui voudrait aider son ami à retrouver sa jeune sœur. Tout en tentant de décliner cette affaire, Enola Holmes va trouver sa toute première enquête ou plutôt celle du cabinet du Dr. Leslie T. Ragostin, le plus grand spécialiste en recherches, toutes disparitions de Londres. Il s’agit une nouvelle fois d’une disparition d’une jeune fille de son âge, Lady Cecily Alistair. Mais elle devra veiller à ne pas se laisser elle-même retrouver par ses frères, Sherlock Holmes se rapprochant dangereusement d’elle. Ou est-ce le contraire, les deux étant autant admiratifs l’un envers l’autre? Comme dans le tome précédent, il y a une sorte de jeu du chat et de la souris qui sous-tend cette histoire entre Enola et son frère.
Gare aux dangers et aux fausses pistes, Enola Holmes ayant bien grandi en quelques mois bien qu’elle n’ait que 14 ans et demi! Issue d’une petite aristocratie de la campagne, elle arrive à évoluer, grâce à de nombreux déguisements et stratagèmes, tant dans les beaux quartiers de Londres que dans les bas-fonds, de nuit comme de jour. Il y est à nouveau question de la condition de la femme mais aussi de pauvreté, des rapports de classes sociales, entre riches et pauvres avec la découverte pour notre héroïne du marxisme et des grands magasins. Il ne me reste plus qu’à emprunter les tomes suivants.
Pour un autre avis sur ce tome 2: Hilde.
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