Ce 17 mars 2007, nous partons entre amis, en début d’après-midi, pour un week-end raquettes dans le secteur de la Madone de Fenestre. Après une pause café sur une des tables extérieures de la boulangerie de Saint-Martin-Vésubie, nous reprenons la route D94. Mais très rapidement, la route commence à être recouverte de neige. Nous devons nous arrêter, la route étant fermée par arrêté préfectoral comme chaque année, du 1er décembre au 30 avril. Nous ne sommes pas la seule voiture à nous garer. Il est déjà 15h30. Nous déchargeons nos sacs à dos et notre matériel pour débuter l’ascension vers le refuge de la Madone de Fenestre dans lequel nous allons passer la nuit.
Une heure après, nous quittons la route goudronnée pour prendre un sentier de randonnée, dépourvue la plupart du temps de neige (balise n°350). Le sentier continue de monter et coupe régulièrement la D94.
Nous arrivons bientôt à un petit pré recouvert de crocus et où a été érigée une croix en bois. Nous y faisons une petite halte, le temps de faire quelques photos et de boire un peu d’eau.
Puis nous repartons en suivant le sentier balisé et aux bords duquel nous pouvons voir de nombreuses fleurs. Au loin, nous avons une jolie vue sur les monts enneigés, notamment la Cime de Gélas (3.143 mètres d’altitude), le plus haut sommet des Alpes-Maritimes. Nous avons hâte d’arriver au refuge, compte-tenu de l’heure.
Une fois arrivés à la fin du sentier, nous retombons sur le D94. D’abord une croix puis le sanctuaire de la Madone de Fenestre où la Vierge serait apparue. Nous arrivons au refuge peu après 18 heures, le jour laissant place au crépuscule. Il n’y a pas de neige, seulement au loin et la température a bien chuté. Nous sommes, en effet, à 1.904 mètres d’altitude.
Nous déposons nos affaires dans le refuge bien chauffé. Nous ne sommes pas nombreux à avoir réservé pour la nuit. Nous sortons, à nouveau, pour faire un petit tour avant le dîner préparé par le gardien du refuge. En effet, le site est le départ de nombreuses randonnées. Nous avons de la chance et voyons un groupe de chamois qui se sauve à notre vue. Nous marchons un court instant sur le sentier conduisant au lac de Fenestre, puis au col de Fenestre et même jusqu’au Piémont, en Italie. Puis nous faisons demi-tour et retournons au refuge. Nous sommes certes peu nombreux mais nos plus jeunes voisins de table mettent l’ambiance et ont même eu le courage – l’inconscience – de monter à pieds avec plusieurs kilos de pommes de terre et charcuterie pour leur dîner dans leurs sacs à dos ! La soirée reste toutefois courte (un peu après minuit). Nous voulons ne pas partir trop tard le lendemain matin pour le circuit des lacs de Prals, nos connaissances d’un soir optant pour aller contempler les étoiles une bonne partie de la nuit.
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