Ce 21 août 2006, nous partons à Bonifacio, à l’extrême Sud de la Corse. Peu après midi, nous nous garons sur l’un des parkings payants jouxtant le port. Puis nous déjeunons des crêpes salées sur la terrasse d’un des restaurants de la commune, avant de prendre une navette pour un tour d’une heure dans la Réserve naturelle des Bouches de Bonifacio. Il s’agit du détroit qui sépare la Corse de la Sardaigne, île située à une dizaine de kilomètres seulement de Bonifacio.
Cette balade en Mer Méditerranée est vraiment magnifique avec la vue sur les falaises, sur le phare de la Madonetta et un peu plus loin sur Bonifacio construite à flanc de falaise. Le petit bateau rentre également dans la grotte de Sdragonato, une grotte à ciel ouvert, l’ouverture dessinant la forme de la Corse. C’est vraiment incroyable!
Nous ressortons de la grotte en direction des falaises de calcaire, creusées par l’érosion. Nous pouvons voir des touristes y marcher et également un immense escalier creusé dans le calcaire et appelé l’escalier du Roi d’Aragon. Selon la légende, des soldats du roi Alphonse V d’Aragon l’auraient construit en une nuit pendant le siège de Bonifacio en 1420, la Corse étant alors génoise. En réalité, ce serait l’œuvre de moines franciscains afin d’accéder à une source d’eau potable.
Un peu plus loin, le bateau se dirige vers le Grain de sable, un gros bloc de calcaire qui s’est détaché au fil du temps des falaises. Les îles de Lavezzi seront pour une prochaine fois.
Puis nous retournons au port et commençons à grimper jusqu’à la citadelle. Nous déambulons dans les ruelles. Nous ressortons de l’enceinte de la commune et avons un autre très beau point de vue sur Bonifacio dont nous nous demandons comment les habitations font pour tenir ainsi sur les falaises. Nous revenons sur nos pas et nous nous dirigeons de l’autre côté de la citadelle. Nous traversons le cimetière marin de San Franzé, avec encore une fois de jolis points de vue sur la Mer. Nous retournons à notre voiture, après avoir passé encore une formidable journée. Mais le retour sur Bastia s’avère plus long que prévu. Nous ne pouvons pas reprendre la route passant par Porto-Vecchio et suivons au pas les voitures devant nous, des hommes au bord de la route agitant les bras en guise de déviation ; ce qui nous conduira à rentrer à Bastia par les cols de montagne, dans la nuit noire, pour ne plus être dans les embouteillages.
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